Le journaliste écrivain ivoirien Alafé Wakili affirme qu’il « ne faut pas dissocier la valeur du football ou du sport de sa dimension politique », dans son quatrième ouvrage intitulé « CanPutschFoot: du coup d’éclat au coup d’État », paru récemment, et qu’il a dédicacé au consulat ivoirien à Paris.
Dans cette œuvre de près de 200 pages, le Patron de L’intelligent d’Abidjan amène ses lecteurs à ne pas dissocier la valeur, la fonction du football ou du sport de sa dimension politique, estimant que le sport n’est jamais crédible ou acceptable sans l’intégrer dans un contexte politique.
‘’Mon message à l’endroit du public est qu’il ne faut pas dissocier la valeur, la fonction du foot ou du sport de sa dimension politique. Le sport n’est jamais crédible ou acceptable sans l’intégrer dans un contexte politique. Le football est un instrument qui est manipulé à des fins politiques’’, a-t-il dit.
M. Alafé a fait ces déclarations à la faveur d’une interview qu’il a accordée à Paris, en France, en marge de la cérémonie de dédicace de son œuvre « CanPutschFoot’’ qui s’est tenue le samedi 1er juin 2024 à l’initiative de l’Union des journalistes Ivoiriens de France (UJIF) conduite par M. Jean-Paul Oro.
« Je suis pro-Côte d’Ivoire ou pro-Afrique »
Dans « CanPutschFoot: du coup d’éclat au coup d’État », je parle de la politique à travers le football. Je pars d’une interrogation qui aboutit à une thèse puisque le football ou le sport ne peut être neutre’’, a-t-il soutenu dans son interview accordée Guillaume Vergers.
Interrogé par ailleurs sur son obédience politique qui amène certains observateurs à le confondre avec les défenseurs du pouvoir d’Abidjan (RHDP), souvent par ses prises de position au cours des débats télévisés, M. Alafé affirme qu’il n’appartient à aucune classe politique ivoirienne.
Le président de la société civile l’Africanisme soutient qu’au lieu de le voir en militant proche du pouvoir Ouattara, de Gbagbo ou de Bédié, il faut plutôt le voir en pas ‘’anti’’. Si on retient cela, on comprendra qu’il n’est pas ‘’anti-Ouattara, anti-Gbagbo, ni Bédié ou contre qui que ce soit’’.
‘’On peut faire quelques critiques sur Gbagbo, sur Bédié ou sur Guillaume Soro, mais cela ne veut pas dire qu’on est anti-Soro. Je suis pro-Côte d’Ivoire ou pro-Afrique. Je suis constant. Je maintiens ces positions tout en ayant des lignes rouges par rapport à une carrière que je me suis fixée’’, a-t-il étayé.
DNG
