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Des acteurs des marchés d’Adjamé et de Yopougon sensibilisés sur la lutte contre le braconnage et le trafic illégal des espèces sauvages

Environnement

Des acteurs des marchés d’Adjamé et de Yopougon sensibilisés sur la lutte contre le braconnage et le trafic illégal des espèces sauvages

Une équipe composée d’agents de la direction de la Faune et des Ressources cynégétique (DFRC), de l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (UCT), de la direction de la police Forestière et de l’Eau (DPFE) et du cantonnement des Eaux et Forêts d’Abidjan, est allée, le jeudi 04 juillet 2024, à la rencontre des vendeuses et vendeurs de viande de brousse, des restaurateurs et des consommateurs des marchés d’Adjamé et de Yopougon. 

L’objectif était de les sensibiliser sur les conséquences de leurs actes sur la faune, des dangers liés à de telles pratiques sur la santé, ainsi que des sanctions encourues.

Une activité, qui selon le ministère des Eaux et Forêts, s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation des populations sur la lutte contre le braconnage et le trafic illégal des espèces sauvages. Campagne dont le but est d’arrêter l’érosion de la faune, la disparition des espèces, de réduire l’exposition de la population aux maladies émergentes comme ébola, les covid, etc., et de préparer le public à l’application stricte des lois.

Au cours de la rencontre, ces acteurs ont été informés du fait que les activités, qui mènent, sont interdites par la législation et la réglementation en vigueur. Car, des réseaux de trafiquants profiteraient de leurs circuits pour s’approvisionner et commercialiser illégalement des objets d’art. Il s’agit de sacs à main, bijoux, chaussures et ceintures, faits avec de la peau, l’ivoire, les écailles, les dents et les queues d’espèces protégées, les impliquant ainsi dans le trafic international et le blanchiment d’argent.

À en croire le ministère, les échanges ont permis aux concernés de comprendre le bien fondé de la campagne. Toutefois, ils ont partagé leurs inquiétudes quant à l’absence de palliatifs de subsistance à leurs besoins. En réponse, ils ont été rassurés de la réouverture prochaine de la chasse et de la possibilité de se ravitailler auprès des éleveurs agréés d’aulacodes et autres espèces de faune. 

Tizié TO Bi

Correspondant régional

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