La célèbre animatrice ivoirienne Nahomi Amoussou ou Tata Nahomi, sidérée par les critiques acerbes de certains internautes après une émission télé « wozo vacances » sur la chaîne RTI, service public, comme une poète, s’insurge en plusieurs vers en une trentaine de strophes, en s’interrogeant sur sa nationalité, pour être récompensée de la sorte après une erreur commise.
Dévastée par des critiques acerbes, Nahomi Amoussou, plus connue sous le nom « Tata Nahomi », depuis Dakar où elle séjourne depuis quelques jours, fond dans la douleur à travers des lignes, sur son compte Méta après avoir été la cible de jugements péjoratifs sur les réseaux sociaux.
« Qui suis-je ? » Quel péché ai-je pu commettre pour mériter une telle méchanceté ? », s’interroge l’animatrice qui trouve que « ces derniers temps, répondre à cette interrogation » lui paraît impossible après des attaques sur les réseaux sociaux, une pilule difficile à avaler, depuis Dakar où elle s’est retirée pour renaître de toute cette douleur.
« Vous m’avez conduite au tribunal, vous avez critiqué mon être, mon travail, ma vie intime. J’ai même eu l’étiquette de prostituée, de femme sans cœur, d’étrangère, de sorcière, de maudite. J’ai reçu tous les prix nobles sauf celui de la reconnaissance. Vous m’avez jugée dans vos cœurs, jusqu’aux réseaux, vous avez humilié », poursuit-elle.
Elle dit être aujourd’hui livrée au verdict populaire, sous une pluie de pierres et d’injures, dont le ciel est le seul témoin de cette douleur qu’elle vit actuellement, qui la fait plonger dans son passé triste et lui fait perdre des forces.
En effet, au cours d’une émission récente de « wozo vacances » animée par tata Nahomi, un gamin s’est vu refouler brutalement de la scène puis traîné par des agents de sécurité.
Cette scène où l’enfant s’est fait même piétiner, n’a visiblement pas du tout plu aux téléspectateurs qui crient depuis, leur ras-le-bol vis-à-vis de l’animatrice et des agents de sécurité sur les réseaux sociaux, nonobstant ses excuses après cet acte, l’amenant à répondre.
« En lisant ces méchancetés gratuites à mon égard, je ne trouve aucun mot pour présenter mon être ou ma douleur », soupire Tata Nahomi, même si elle dit être ivoirienne de mère et de père béninois avec 19 ans de loyaux services à la Radio télédiffusion ivoirienne (RTI).
DNG