Le préfet du département d’Agboville, Sihindou Coulibaly a invité, le mercredi 17 janvier 2024 au cours de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel An, les populations à tourner le dos à la vente tout azimut des terres.
Constitué de différentes familles, la gestion du village doit être participative afin qu’il soit toujours un instrument de paix et de gouvernance, a indiqué le préfet de la région de l’Agnéby-Tiassa.
« Chers collaborateurs, chefs traditionnels, je voudrais vous rappeler les acquis que nous avons eu au niveau local, notamment le séminaire de renforcement des capacités des chefs de villages qui nous a permis de mettre en place les comités de gestion. Ces instruments de développement que vous avez dans vos villages doivent encore une fois de plus être suivis régulièrement par les chefs de village », a réitéré l’administrateur civil, devant toutes les composantes des couches socioprofessionnelles locales réunies à la préfecture d’Agboville.
Il a ensuite révélé que la réactivation des conseils de sous-préfecture répond au besoin de rassembler tout le monde. « Le conseil de sous-préfecture est le cadre qui permet à l’ensemble des chefs de village, des cadres et des populations dans toutes leurs diversités de discuter des problèmes de la sous-préfecture. Mesdames et messieurs les sous-préfets, faîtes en sorte que les conseils puissent véritablement exercer leurs rôles et leurs attributions au cours de cette année 2024 », a instruit le préfet Sihindou Coulibaly.
« Au lieu de vendre vos terres, vous pouvez signer des contrats »
Sur la question des litiges fonciers, il a appelé les populations à la responsabilité. «Chacun d’entre nous sait ce que Abidjan vit. Chacun d’entre nous sait ce qu’a connu la communauté Ébrié, les Atchan. Alors, je vous invite à ne pas brader vos terres. Vous êtes à la sortie d’Abidjan. Le Grand Abidjan arrive.
Agboville, aujourd’hui, est à 45 min d’Abidjan. L’État vous donne beaucoup de possibilités. Au lieu de vendre vos terres, vous pouvez signer des contrats. Ce qui vous permet d’être toujours propriétaires des terres que vous ont laissé vos ancêtres », propose le chef du corps préfectoral de l’Agnéby-Tiassa.
Tizié TO Bi
Correspondant régional