Le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba a reçu en audience, le lundi 29 avril 2024, à son cabinet sis au 22e étage de l’immeuble Postel 2001, Mohamed Atani, représentant pays du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Le PNUE est la plus haute autorité en matière environnementale dans le système des Nations Unies.
Prenant la parole, Mohamed Atani s’est réjoui de cette rencontre avec le ministre qui a la charge de 03 secteurs importants pour le PNUE, à savoir les forêts, la faune et les ressources en eau. Il a, par ailleurs, présenté les domaines d’interventions de son institution, ainsi que l’initiative de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes.
Cette décennie, selon le ministère des Eaux et Forêts, vise à mettre un terme à la dégradation des écosystèmes et à les restaurer afin d’atteindre les objectifs mondiaux, améliorer les conditions de vie des populations et lutter efficacement contre les changements climatiques et mettre fin à la perte de biodiversité.
Le ministre Laurent Tchagba, pour sa part, a adressé ses remerciements au représentant du PNUE pour sa visite et de l’intérêt porté à son département ministériel. Puis, il a plaidé pour un renforcement de la collaboration avec le PNUE autour de l’accompagnement pour l’élaboration du document du projet Femmes et forêts et pour l’appui à la mobilisation des financements pour la mise en œuvre des différentes politiques sectorielles de son ministère.
Toujours selon le ministère, les 02 parties se sont engagées à travailler sur un plan de travail conjoint devant aboutir à des objectifs clairs et précis à la mise en œuvre de projets.
Créé en 1972, PNUE est la plus haute autorité en matière environnementale dans le système des Nations Unies. For de son expertise, elle renforce les standards environnementaux et les pratiques tout en aidant au respect des obligations en matière environnementale au niveau national, régional et international. La mission du Programme des Nations Unies pour l’environnement est de montrer la voie et d’encourager la coopération pour protéger l’environnement. Elle se doit aussi d’être une source d’inspiration et d’information pour les États et les populations et un instrument de facilitation leur permettant d’améliorer la qualité de leur vie sans toutefois compromettre celle des générations à venir.
Tizié TO Bi
Correspondant régional