Eco et politique

Bouaké: Des partisans de Jacques Assahoré accusés de propos tribalistes contre le maire Amadou Koné

L’intoxication des « Kouadio » ( en référence à des propos du ministre, gouverneur Thiam en faveur de la préférence ethnique locale pour les postes électifs locaux), sévit à Bouaké contre Amadou Koné. Elle a été identifiée et démantelée. 

Considérée comme une simple rumeur depuis l’annonce des candidatures pour les élections municipales 2023 à Bouaké et régionales 2023 dans le Gbêkê, une intoxication contre le candidat du RHDP, vainqueur aux élections municipales à Bouaké, Amadou Koné, vient d’être déjouée. Elle est le fait de personnes tapies dans l’ombre dans la région. 

Une vision passéiste et inefficace

En cette ère moderne, et après 63 ans d’indépendance et l’ère État-Nation pour la Côte d’Ivoire, il se trouve encore des personnes adeptes du tribalisme. 

À Bouaké, deuxième ville de la Côte d’Ivoire et riche par sa diversité ( cosmopolite), cette vision est portée par des acteurs politiques qui brandissent la fibre ethnique à chaque fois qu’ils sont en difficulté ou déboutés dans une élection ou lors de  contradictions au sein du même parti politique, et en dehors. De quoi s’agit-il ? 

Selon plusieurs sources concordantes, il s’agit de gens incapables de faire redécoller Bouaké et de lui permettre de mériter sa place de deuxième ville du pays, qui passent le temps à saboter le travail effectué par le ministre Amadou Koné depuis qu’il a décidé de faire la politique, dans la ville. 

Il s’agit d’une vision passéiste et archaïque de la chose politique. Amadou Koné est gênant pour eux. Présent presque tous les week-end à Bouaké, le Ministre Amadou Koné ne compte pas  les appuis matériels, financiers et les soutiens d’ordre moral qu’il apporte pour soutenir tel parent, et même des inconnus.

Ses réalisations personnelles et les impacts de son leadership sont visibles. Devenu symbole de «  Bouaké nouveau », Amadou Koné est considéré comme une cible par ceux qui sont perçus comme des adversaires et détracteurs du développement de Bouaké et de la région de Gbêkê. 

Selon des informations recueillies, il s’agit de personnes qui acceptent difficilement l’arrivée de cet capteur charismatique dans le marigot politique.  

Après Gnamien Konan, à qui le tour ?

L’opposition tribale conduite par l’ancien ministre Gnamien Konan a échoué dans cette option. En effet, elle avait utilisé le repli identitaire pour battre campagne lors des élections municipales du 2 septembre 2023, appelant les Konan à arracher le pouvoir au Koné. 

En dépit de l’échec de cette stratégie, cette même pensée tribale et ethnique est remise au goût ces jours-ci par des proches du nouveau président du conseil régional de Gbêkê Jacques Assahoré.

À travers des avatars sur les réseaux sociaux , et d’autres noms d’emprunt, ces personnes affichent à nouveau leur opposition à Amadou Koné. Elles distillent sur les réseaux sociaux une intoxication, un prétendu choix des adjoints au maire majoritairement Malinké au détriment des Baoulé.

Ce qu’il faut savoir des élections des adjoints au maire

Le Ministre Amadou Koné a gardé les adjoints de l’équipe sortante au nombre de 4. Cette équipe avait 1 Baoulé sur 6 qui était troisième adjoint. Cette personne est devenue 2e adjointe au maire. 

Deux autres dames de nom malinké sont nées de mères Baoulé. Cette intoxication est donc perçue comme une  manœuvre pour masquer les dissensions au sein du conseil régional entre des vice-présidents Malinké et Jacques Assahoré. 

Après Augustin Thiam, des pro Assahoré contre les Coulibaly et Koné…

Ainsi après le Gouverneur du District Autonome de Yamoussoukro, Augustin Thiam qui regrette qu’un Coulibaly , Diarrasouba, Koné soit candidat à Bouaké, qu’un Touré le soit à Daloa et un Coulibaly à Dimbokro, ce sont des pro Aasshoré qui tiennent un discours similaire dans la région. 

Il est utile de prendre conscience des dangers d’une telle option car il n’est pas loin le temps où les Ahalis, les Satiklans ne voudront pas être gérés par un Gblo.

Junior Ouattara

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