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CHRONIQUE - L'épître de Saint Robert aux Ivoirois (Par Nazaire KADIA) 

Culture et société

CHRONIQUE – L’épître de Saint Robert aux Ivoirois (Par Nazaire KADIA) 

Frères, Vous avez appris que le Christ notre seigneur, dans le cadre du travail à lui assigné par son Père, notre Père et conformément aux Ecritures, ne s’est pas dérobé devant la souffrance. Dieu fait homme, il savait que la souffrance et la joie sont consubstantielles à l’existence humaine. Il a donc accepté de souffrir. Il connut toutes les souffrances : les quolibets de ceux qui quelques jours auparavant l’acclamaient, les crachats au visage et les injures de toutes sortes. Il a souffert du jugement de Ponce-Pilate, fut ulcéré dans son corps et dans son âme.

Il a porté sans protester sa croix. Son corps fut lacéré, ses mains, ses pieds et son côté furent transpercés. Son sang a coulé sur la croix. Sang et eaux jaillirent de son cœur. Mort sur la croix, il connut le néant vagissant trois jours durant. Mais la souffrance fit place à des joies, et à la grande joie de la résurrection. Il fallait que pareille souffrance advînt, pour que la parole s’accomplît afin que notre rachat fût.

C’est pourquoi frères, je vous exhorte à ne pas vous lamenter devant la souffrance. Car plus vous souffrirez dans votre travail, plus vous serez heureux, plus vous aurez de la joie, vous aurez des joies pour tendre vers la joie. Des joies et la joie, ce n’est pas pareil. Des joies, morceau par morceau et la joie, c’est un état un peu plus permanent.

Sachez également frères, que la souffrance et la joie ont des sœurs jumelles qui se nourrissent l’une et l’autre. Ce sont deux faces d’une même pièce. Comme vous pouvez le constater, il n’y aurait pas eu la joie d’arriver à la terre promise, si la souffrance du désert n’avait pas existé. Il n’y aurait pas eu la grande joie de la résurrection, si la souffrance de la croix n’avait pas existé.

Donc, si vous consumez la souffrance vous augmenterez la joie. Je vous en conjure frère de ne plus vous plaindre  de la souffrance, car les Ecritures enseignent : «  heureux ceux qui souffrent, ils hériteront du royaume de Dieu ». Ne vous lamentez pas  non plus devant les préoccupations existentielles qui vous assaillent. Surtout pas du coût de la vie. Vos frères de l’Ecole des statistiques ou de l’Ecoles des ingénieurs du Génie civil le savent. Avec une seule formule, on peut régler une fois pour toute le problème du coût de la vie.

Retenez frères, que mathématiquement, le coût de la vie est une fonction polynomiale de plusieurs facteurs. Il y a des au carré, des tiers. Il y a trois facteurs essentiels dans le coût de la vie. Il y a des facteurs objectifs, des facteurs subjectifs et des facteurs relatifs. Ce qui va faire la différence entre ces trois facteurs, ce sont les coefficients d’intérêt qui leur seront affectés à chacun.

Ne pleurez donc plus à cause du coût de la vie. C’est un enfant d’une des sœurs jumelles dont je vous parlais là-haut. L’autre sœur apparait toujours pour vous conduire dans l’extase d’un bonheur infini. Je vous en prie frères, faites bon accueil à ces paroles d’exhortation. Examinez-vous vous-mêmes pour voir si vous êtes dans la foi. Eprouvez-vous vous-mêmes. Soyez heureux, affermissez-vous. Vivez en paix, et l’Incréé sera avec vous.

Votre frère dans la foi, Robert

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