Côte d’Ivoire: 90 milliards FCFA de la France pour soutenir l’employabilité des jeunes

L’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean Christophe Belliard a affirmé au cours d’un entretien accordé à RTI info (service public), que son pays décaisse 90 milliards de FCFA pour soutenir l’employabilité des jeunes, une priorité pour l’Etat ivoirien qui lui décaisse un milliard de FCFA par jour.  

« L’employabilité de la jeunesse, c’est la priorité de la Côte d’Ivoire. 2023 a été décrétée année de la jeunesse. Des centaines de milliers de jeunes entrent sur le marché du travail chaque année. Parce que c’est la priorité de la Côte d’Ivoire, donc ça l’est pour la France en Côte d’Ivoire’’, a déclaré le diplomate français. 

« C’est tellement évident comme priorité que nous ne pouvions pas ne pas répondre à cette priorité. L’Etat ivoirien y investit 1 milliard de FCFA par jour et l’apport de la France est de 90 milliards FCFA sur l’employabilité’’, a-t-il ajouté. Pour le Directeur de l’Agence française de développement (AFD), Adrien Haye qui était avec M. Belliard au cours de cet entretien, la problématique de l’emploi des jeunes a un enjeu majeur pour la Côte d’Ivoire, car 2/3 de la population ivoirienne a moins de 35 ans. 

Et c’est près de 300 000 jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi chaque année, dont 120 000 sont employés dans le secteur formel. Les 180 000 autres restants, il va falloir trouver des opportunités pour eux. La France, en dehors de ce qui est fait en matière d’éducation et formation professionnelle, d’apprentissage, d’enseignement supérieur, de formation technique, apporte aussi son soutien aux programmes spécifiques sur l’insertion professionnelle et citoyenne. 

Elle appuie les dispositifs du renforcement de l’employabilité, de l’entrepreneuriat et du volontariat mis en œuvre par la Côte d’Ivoire, a-t-il fait savoir. Selon lui, ce qui est fait en Côte d’Ivoire est assez inédit par rapport aux programmes équivalents financés ailleurs dans le monde. ‘’L’idée est que chaque jeune ivoirien, quel que soit son lieu de vie, ait accès à des services d’insertion de qualité à proximité de chez lui’’, conclu-t-il.

DNG