Crise à la FITKD : Jean-Marc Yacé obtient une grande victoire sur les dissidents

Une conférence de presse a été organisée le vendredi 8 novembre au siège de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD) pour informer la presse sur les dernières décisions de justice favorable au président Jean-Marc Yacé.

La crise qui secouait la Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD) est maintenant un lointain souvenir. Le Président élu, Jean-Marc Yacé a été confirmé à son poste par la justice ivoirienne. Le verdict qui est tombé le 5 novembre dernier a reconnu Jean-Marc Yacé comme le seul président légitime de la FITKD et qui a qualité pour représenter la Fédération devant les juridictions compétentes.

Bien avant cette précieuse victoire sur les dissidents, les portes de la FITKD ont été mises sous scellées par le DAF du Centre Sportif, Culturel et des Tics Ivoiro-Coréenne Alassane Ouattara (CSCTICAO) de Cocody. Après une requête déposée par la FITKD au tribunal qui a accédé à cette demande, la réouverture des portes du siège a été effective le jeudi 7 novembre 2024 à 11h.

Le lendemain, le camp Jean-Marc Yacé s’est même déjà mis au travail avec une réunion du comité exécutif présidé par le président élu, Jean-Marc Yacé. Suivie quelques heures plus tard d’une conférence de presse tenue par le vice-président de la FITKD chargé des affaires juridiques et président de la Commission Etude, Réglementation et Discipline (CERD), Me Boubacar Coulibaly, ceinture noire 6ème Dan.

Face aux journalistes, Me Boubacar Coulibaly entouré de Me Soumahoro Ibrahima, ceinture noire 5e Dan, et de Me Lacina Zié, ceinture noire 7e Dan, a rappelé les faits qui ont plombé il y a quelques semaines la FITKD avant d’informer la presse des dernières décisions de justice en faveur de l’actuel président, Jean Marc Yacé et de clarifier la légalité des actions entreprises par son équipe face aux initiatives des dissidents.

‘’Les faits remontent au samedi 19 octobre. Nous étions tous là lorsque subitement nous avons appris qu’une assemblée générale extraordinaire de la Fédération se tenait quelque part. Renseignement pris, c’est au Plateau au Cercle du rail. Ce qui nous a intrigué, c’est l’usage du vocable ‘’assemblée générale extraordinaire’’, parce que ce terme-là n’est pas une vue de l’esprit de la fédération. Quand on parle d’’’assemblée générale extraordinaire’’, il y a des conditions bien précises dans lesquelles ça se déroule aussi bien avant, pendant qu’après. On a essayé de se renseigner un peu. On a vu les acteurs, les différents acteurs’’, rappelle-t-il.

Le vice-président a indiqué que ce semblant d’assemblée générale extraordinaire souffrait de plusieurs irrégularités flagrantes au regard des statuts de la Fédération. Ainsi, une telle assemblée peut uniquement être convoquée conformément à l’article 20 de ses statuts dans trois circonstances à savoir à l’initiative du président de la Fédération, à la demande des deux tiers des membres du comité directeur, ou à la requête de la majorité absolue des maîtres de salle, les associations de base de la FITKD.

Alors que la rencontre du 19 octobre dernier considérée comme une réunion d’amis par Boubacar Coulibaly, ne respecte aucune de ces conditions suscitées. De plus, l’article 22 de la FITKD stipule que seul le président en exercice, en l’occurrence Jean-Marc Yacé, est habilité à présider les assemblées générales, qu’elles soient les formes. Face à cette forfaiture pour destituer le camp de Jean-Marc Yacé, trois actions en justice ont été déposées qui ont légitimé leur présidence.

Puis, rapidement des plaintes pénales ont été engagées contre les principaux acteurs de cette réunion pour sanctionner ce que la FITKD considère comme une violation flagrante de ses règlements internes. La première audience de l’action en annulation est prévue pour ce mercredi 13 novembre et Boubacar Coulibaly est très confiant quant à l’issue en faveur de la FITKD.

Patrick Bouyé