Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara s’adressant aux parlementaires réunis en congrès ce mardi 18 juin 2024 à Abidjan, dans un exercice de redevabilité stipulé par la constitution ivoirienne de 2016, a rassuré les deux chambres du parlement, notamment les députés et les sénateurs de la bonne santé économique de son pays.
‘’Sur le plan économique, la Côte d’Ivoire continue de démontrer sa résilience après la pandémie de Covid-19’’, a fait savoir le chef de l’exécutif ivoirien lors de ce grand oral très attendu par ses compatriotes pour faire l’état de la nation. Un exercice de redevabilité prévu par la constitution ivoirienne de 2016, auquel il se soumet depuis 2020 et qu’il est à sa 4e fois.
M. Ouattara, étayant ses propos, a indiqué qu’en 2023 l’activité économique est restée ‘’robuste avec un taux de croissance de 6,5 %’’. Une résilience qui s’appuie, selon lui, sur un cadre macroéconomique solide et ‘’une gestion saine des finances publiques’’, permettant de ‘’maîtriser la dette ivoirienne’’. Les équilibres sont maintenus et ‘’la dynamique économique promet des lendemains meilleurs’’.
Le chef de l’Etat a ajouté que malgré les chocs au niveau international et sous régional, ‘’le taux de croissance économique de la Côte d’Ivoire devrait s’établir en moyenne à environ 7 % au plus par an sur la période 2024 à 2027’’. Il a également indiqué que les dernières notations de la Côte d’Ivoire par les agences de notation ont toutes confirmé la résilience de l’économie.
« le taux d’investissement est passé de moins 9 % en 2011 à plus de 25 % en 2023 »
La Côte d’Ivoire est devenue depuis le mois de mai 2024, ‘’le 3e pays d’Afrique Subsaharien le mieux noté, après le Botswana et l’Île Maurice’’. ‘’Le pays est aujourd’hui la 9e économie du continent africain, la 3e économie d’Afrique francophone après l’Algérie et le Maroc et la 2e économie d’Afrique de l’Ouest, après le Nigeria’’.
Ces performances permettent à son pays de toujours bénéficier de la confiance des partenaires au développement bilatéraux comme multilatéraux et surtout du secteur privé qui poursuit ses investissements dans l’économie nationale, soutenant que »le taux d’investissement est passé de moins 9 % en 2011 à plus de 25 % en 2023 ».
‘’Le programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) pour la période 2023 à 2026 s’exécute de manière satisfaisante. D’ailleurs, le FMI procédera à un nouveau décaissement de fonds avant la fin de ce mois de juin 2024’’, s’est-il félicité.
DNG