Histoire et Biographies: Voici comment l’Armée et la Gendarmerie nationale ont définitivement abandonné la tenue Kaki pour de nouvelles tenues

Il faut noter que l’idée du changement de tenues dans l’Armée et la Gendarmerie, est née des souhaits et propositions faits par les Officiers et Sous-officiers, en 1974.

Cette année-là, les cadres de notre Armée  sont conviés à des journées de réflexions,  initiées par le ministre de la Défense et du Service civique, M’BAHIA BLE KOUADIO JOSEPH. 

Un Comité d’Organisation confié au Colonel BLEHOUAN ZOHORE Émile se met rapidement en place, en effectuant des séances de travail dans les Unités et Services, où sont installés des sous comités. (Histoire et Biographies a pu avoir les noms des Officiers et Sous-officiers membres de ces comités).

Au cœur de ces grandes réunions très ouvertes, il y avait la vision du ministre M’BAHIA qui invitait ainsi les Officiers et Sous-officiers à lui faire des propositions sur la bonne marche de l’Armée, son évolution, sur l’amélioration des conditions de vie des Militaires et Gendarmes. 

Ces journées de réflexions ont été sanctionnées par une série de résolutions :

-Revalorisation des indices des salaires 

-Construction de casernes 

-Construction de cités 

-Reconversion des militaires après le service 

-Permettre aux Officiers et Sous-officiers à intégrer l’administration et à y occuper des fonctions…

Il faut ajouter que de façon unanime, l’Armée et la Gendarmerie ont émis la nécessité du changement de leurs tenues. Nous sommes en 1974.

Progressivement, les choses vont se concrétiser en 76-77 pour la Gendarmerie et en 78-79 pour l’Armée, abandonnant ainsi définitivement la tenue Kaki qui était en vigueur depuis 1960.

Recherches:

Adjudant-Chef Major (R) Désiré Dakoury GNABRO,  avec Histoire et Biographies

Illustration 

L’ancienne tenue Kaki portée par le Général de Corps d’Armée OUATTARA Paul Thomas d’Aquin, 1er Chef d’Etat-Major de l’Armée ivoirienne, artisan des Journées de réflexions,  aux côtés du ministre M’BAHIA KOUADIO JOSEPH.