Afin de renforcer les capacités des membres de 24 commissions régionales du CNDH au plaidoyer sur l’accès aux voies de recours des victimes de violations des Droits de l’Homme en lien avec les activités des entreprises, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a organisé le vendredi 30 juin un atelier dans ses locaux.
Selon M assouman Bamba, directeur de cabinet et représentant la présidente du CNDH, cet atelier a pour objectif de vulgariser les voies de recours juridictionnels et les moyens d’actions non-juridictionnels de renforcer l’implication et la participation de toutes les parties prenantes à l’action de promotion et de protection des droits de l’Homme, y compris les femmes et les personnes vulnérables et à conduire un plaidoyer auprès des autorités judiciaires et administratives dans 24 régions administratives en vue du renforcement de l’accès aux voies de recours des victimes des violations des Droits de l’Homme en lien avec les activités des entreprises.
Poursuivant, il a indiqué que les enquêtes réalisées par le CNDH sur la question ont permis de relever de nombreuses violations des droits de l’homme en lien avec les activités des entreprises. La quasi-totalité de ces violations rentent généralement sans suite judiciaire en raison du déficit des saisines des voies de recours juridictionnelles et non juridictionnelles.
Ces enquêtes selon le CNDH soulèvent un déficit d’accès aux voies de recours des victimes violation des droits de l’homme.
Le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH) a réalisé deux enquêtes respectivement sur le respect des Droits de l’Homme par les entreprises de sécurité privée (mai 2021) et la cartographie des sites d’orpaillage illégal (mars 2022) qui ont permis de relever de nombreuses violations des Droits de l’Homme en lien avec les activités des entreprises.
En partenariat avec l’Institut Danois des droits de l’Homme (IDDH) cet projet est une aubaine pour le CNDH pour mettre en œuvre sa vision en matière de renforcement de l’accès aux voies de recours pour les victimes de violations des Droits de l’Homme en lien avec les activités des entreprises.