Migration en Côte d’Ivoire: Les acteurs formés sur la loi portant protection des victimes de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles
Un atelier de formation des acteurs intervenant dans le domaine de la migration en Côte d’Ivoire sur la loi portant protection des victimes de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles autres que domestiques, s’est tenu vendredi 14 juin 2024 au Plateau (centre abidjanais des affaires).
Cet atelier a été organisé conjointement par la Direction des Droits de l’Homme du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme et le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme – Bureau Régional de l’Afrique de l’Ouest (HCDH – BRAO). L’objectif clé de l’atelier se rapporte à la vulgarisation de la loi relative aux mesures de protection des victimes de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles autres que domestiques, mais aussi à la formation des participants qui sont des acteurs essentiels de la protection des migrants.
Les violences domestiques, le viol et les violences sexuelles autres que domestiques figurent malheureusement, dans notre pays, au nombre des comportements qui portent gravement atteinte au droit fondamental empêchant des personnes de vivre dans le respect de leur dignité et de leur intégrité physique et morale.
En vue de remédier à cette situation, l’État de Côte d’Ivoire a adopté la loi n° 2021 – 894 du 21 décembre 2021 relative aux mesures de protection des victimes de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles autres que domestiques.
Cette nouvelle loi, qui connaît une avancée notable, mérite d’être largement vulgarisée pour que les populations concernées puissent en avoir une connaissance suffisante pour pouvoir y recourir, a fait savoir M. Koffi Yao Trésor, sous-directeur au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, intervenant au nom du Directeur M. Delbe Constant.
Mme Sylvie Kouamé, responsable nationale du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, prenant la parole à l’ouverture de l’atelier au nom de M. Robert Kotchani, Représentant Régional du Bureau Régional de l’Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, a souhaité la bienvenue à tous les participants à cette importante formation.
Avant d’ajouter que la migration internationale, bien qu’elle puisse être bénéfique aussi bien pour les pays d’origine que pour les pays d’accueil, peut poser des préoccupations en matière de droits de l’homme en raison notamment des motifs de départ, des conditions de voyage et des conditions de vie dans le pays d’accueil.
Conscient de tous ces risques, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), à travers son projet PROMIS a décidé d’apporter un appui à son partenaire institutionnel qui est la Direction des Droits de l’Homme (DDH) du Ministère de la Justice et des droits de l’homme avec l’organisation de cet atelier, a-t-elle soutenu.