Mission fructueuse pour Laurent Tchagba à Bali : La Côte d’Ivoire intègre le Conseil mondial de l’eau
Le président du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon, a informé, le jeudi 23 mai 2024, le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, de l’approbation de la demande d’adhésion de la Côte d’Ivoire au conseil dont il a la charge. L’annonce a été faite par le co-organisateur du Forum mondial de l’eau qui se déroule à Bali en Indonésie, lors d’une audience qu’il a accordée au chef de la délégation ivoirienne.
Pour rappel, la demande a été exprimée lors de la Conférence internationale sur l’eau qui s’est tenue les 06 et 07 juillet 2023 à Fès au Maroc. La Côte d’Ivoire devient, ainsi membre du Conseil mondial de l’eau, une collaboration internationale d’ONG, de gouvernements et d’organisations internationales pour résoudre les problèmes liés à l’eau.
Fondée en 1966, son siège est à Marseille en France. Elle regroupe en 2023 plus de 260 organisations issues de 52 pays et de 05 continents. Saisissant l’occasion, Loïc Fauchon a félicité le ministre Laurent Tchagba pour son leadership reconnu, avant d’exprimer sa fierté de voir un professionnel du secteur de l’eau, au parcours académique éloquent, gérer les ressources en eau en Côte d’Ivoire.
Poursuivant, le président du Conseil mondial de l’eau s’est dit persuadé que l’expertise de l’hydrologue ivoirien aura un impact significatif sur le continent africain, regrettant le manque d’attention accordé à la voix africaine. Aussi, a-t-il manifesté son désir de voir la Côte d’Ivoire prendre la tête de l’Afrique de l’Ouest au sein de cette instance mondiale.
Pour sa part, Laurent Tchagba s’est réjoui de l’adhésion de la Côte d’Ivoire au Conseil mondial de l’eau. Il a, par ailleurs, exprimé sa gratitude envers le président Loïc Fauchon pour cet honneur accordé à son pays.
Le Conseil mondial de l’eau est engagé dans la mobilisation de l’action politique internationale en vue de garantir le droit à l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous. Il promeut l’hydro-diplomatie en tant que moyen de contribuer à la paix et au développement dans le monde. Et ce, en fournissant des solutions concrètes en matière de connaissances, de finances et de gouvernance.