Le Député-maire de Tiassalé, Assalé Tiemoko, demande la démission du président de l’université de Cocody, du Directeur général du CROU A 1 et la démission du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara « pour avoir manqué aux obligations de la charge qui est de faire en sorte que l’illégalité ne s’installe pas à l’université », suite à la destruction du siège de la FESCI.
Invité à l’émission télévisée « le Grand Talk » de Life TV (Télé privée ivoirienne) pour se prononcer sur le syndicalisme scolaire et universitaire, et si doit-on dissoudre la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) suite aux assassinats à répétition à l’université, dans lesquels le SG de la FESCI Kambou Sié est cité et placé sous mandat de dépôt, M. Assalé Tiemoko est sans détour. Pour lui, il y a eu du laisser faire, donc les responsables doivent assumer.
Dans la foulée de ces tragédies, l’autorité a saisi l’occasion pour assainir le milieu universitaire, en demandant aux étudiants de libérer les chambres illégalement occupées dans les cités, dont le Campus de Cocody où le siège de la FESCI en construction a été démoli.
Sommés de libérer les chambres illégalement occupées dans les cités universitaires, plusieurs étudiants se retrouvent à la rue. Cette situation pour l’Honorable Assalé Tiemoko, relève de l’irresponsabilité des autorités compétentes.
« Le ministre Adama Diawara n’a pas réagi et a participé activement à la construction de ce bâtiment, celui-ci est en faute… «
« Il y a une démission inacceptable de l’administration universitaire devant une organisation estudiantine », notamment la FESCI qui dictait ses principes dans les cités universitaires. Le député-maire soutient que les chambres ont été occupées pendant 4 ans sous le regard des autorités qui n’ont pas réagi et qui, maintenant, profitent de l’arme du crime qui a été commis pour venir réagir.
Évoquant la destruction du siège de la FESCI sur le Campus universitaire, M. Assalé tient le ministre Adama Diawara pour responsable car, il ordonne la destruction d’un bâtiment dont la construction a commencé depuis plus d’un an et qu’il a lui-même supervisé et auquel il a lui-même contribué en donnant de l’argent public.
« Le patrimoine immobilier de l’université fait partie de son domaine privé, aucune construction d’intérêt privé ne peut se faire sur le patrimoine immobilier de l’université », a-t-il renchéri, s’interrogeant comment une association privée peut avoir une autorisation de construire sur le site de l’université, son siège public?
Selon lui, étant donné que le ministre n’a pas réagi et a participé activement à la construction de ce bâtiment, celui-ci « est en faute et on est en droit de demander et la démission du président de l’université et la démission du DG du CROU et celle du ministre Adama Diawara pour avoir manqué aux obligations de la charge qui est de faire en sorte que l’illégalité ne s’installe pas à l’université ».
DNG
