Monsieur le Directeur de Publication de « Le Méridien », le 27 novembre, dans une publication intitulée « Scandale à Tiassalé : le maire Assalé Tiémoko refuse de payer la facture, l’électricité coupée à la radio locale», vous vous êtes, encore une fois et malheureusement adonné à votre sport favori qui le piétinement de toutes les règles d’éthique et de déontologie du journalisme.
En effet, dans l’article bourré d’amalgames, de confusions, de gymnastique intellectuelle et d’approximations%, vous avez tenté de faire croire que j’aurais refusé de payer les factures de la radio locale au motif que je serais en conflit avec un agent de ladite radio, le nommé Kouamé Arsène, à qui vous avez donné la parole dans votre article et dont le salaire aurait été suspendu depuis 2023 parce qu’il me serait opposé politiquement.
Et vous ajoutez que cet agent serait en procès contre la mairie et que l’affaire serait encore pendante. Honnêtement, je ne sais pas où vous avez appris à faire le journalisme mais il vous aurait suffit de respecter la règle élémentaire de ce métier qui est de prendre la réaction de la partie accusée pour réaliser que tout ce qui vous a été dit et que vous vous êtes empressé de publier en parlant de «scandale », ne tenait pas débout.
Notez simplement que cette radio est une radio privée et que c’est par simple « action politique » que les maires de Tiassalé ont appuyé son fonctionnement depuis une vingtaine d’années en payant ses factures d’électricité. Cette radio a un comité de gestion présidé par le préfet du département et la mairie y est représentée dans ce comité par un fonctionnaire, le chef du service socio-culturel et de la promotion humaine.
La direction de cette radio, a obligation de rendre compte de sa gestion des ressources générées par les activités de la radio. La radio fait donc des recettes au quotidien. De 2019 à 2024, malgré les relances de la mairie, la direction de la radio n’a jamais voulu rendre compte de l’usage des recettes, ni à la mairie, ni au comité de gestion.
Le Directeur et le directeur des programmes, agent de la mairie, ont plusieurs fois été invités à la mairie à ce sujet, jamais ils n’ont donné de suite, alors que la mairie, chaque année, dépense entre trois et six millions, pour payer les factures d’électricité.
En début d’année 2024, la mairie a adressé un courrier à la direction pour l’informer qu’elle suspendait jusqu’à nouvel ordre, le paiement des factures d’électricité de la radio, puis un autre courrier, plus tard, à la CIE-Tiassalé. Retenez donc que la municipalité, avec l’autorisation du Conseil municipal, ne paiera plus les factures d’électricité de cette radio privée gérée dans l’opacité totale.
L’équipe municipale a décidé de doter la commune de Tiassalé d’une radio communale et les ressources de la mairie seront désormais mobilisées pour la réalisation de ce projet. Quant au fameux agent qui s’exprime dans votre article, en 2023, dans le cadre de la mobilité des agents de la mairie au sein des services, il a été affecté au service technique. Mais il a répondu dans un courrier adressé au maire, qu’il ne répondait pas du maire mais plutôt du préfet.
Eh bien, il a été licencié, avec l’autorisation du conseil municipal et mis à la disposition de son nouvel employeur, la préfecture. Je m’étonne donc de tous les amalgames que vous avez fait à son sujet. Je vous prie de publier ce droit de réponse, dans les mêmes conditions que l’article m’incriminant, de le partager sur toutes les plateformes où vous l’avez diffusé et cela, dans un délai de 72 heures.
ASSALE TIEMOKO ANTOINE.
MAIRE DE LA COMMUNE DE TIASSALE.