Bondoukou: Un exercice militaire grandeur nature mené à Sorobango par l’armée ivoirienne

Dans le cadre de l’opération militaire grandeur nature menée dans le District du Zanzan (Centre-est ivoirien) depuis le mercredi 4 décembre 2024, un exercice tactique visant à renforcer la coordination des capacités opérationnelles interarmées et tester le soutien médical en situation de combat, a été effectué le samedi 14 décembre 2024 à Sorobango (Bondoukou).

Un dispositif militaire très impressionnant de l’armée ivoirienne composé d’entités de combat tactique a été déployé à Sorobango, localité située à une dizaine de kilomètres de Bondoukou, proche de la frontière avec le Ghana. Il s’agissait d’une opération pour dissuader les contrevenants, notamment les bandes armées ou les extrémistes violents.

Au cours de cet exercice militaire grandeur nature dont l’objectif était de renforcer la coordination des capacités opérationnelles interarmées et tester le soutien médical en situation de combat mené sous le commandement du lieutenant-colonel Esmel Jean Luc Olivier, commandant du bataillon de sécurisation de l’Est, une impressionnante unité de combat a mis hors d’état de nuire des présumés terroristes.

Cette démonstration de force a eu lieu, en présence du général de division Dem Aly Justin, Chef d’État-major général des armées adjoint, du chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT), Chérif Ousmane et du commandant de la troisième région militaire de Bouaké, le colonel-major, Losséni Fofana et des officiers supérieurs et subalternes, entre autres.

Pour le chef de la division plan et opération de l’ Etat-major de l’armée, colonel Hobbah Koffi Eric, il s’agit d’un exercice de contrôle de zone, qui se situe dans le cadre de la défense opérationnelle du territoire national.

”La vision est de dire que nous assumons notre sécurité. Nous avons les hommes les moyens pour cela et sommes en capacité de le faire, tout en rassurant la population et tisser des liens avec les populations”, a-t-il dit.

A la faveur de cet entrainement, un adversaire factice, notamment des terroristes qui ont pris en otage des habitants de la zone, ont été ”traités et détruits tout en préservant la population après avoir éprouvé les capacités miliaires selon une coordination de chacune des entités”.

Selon le sous préfet de Sorobango, Mme Dago Ouhalé Géneviève, cette activité militaire représente un honneur et un sentiment de fierté pour les populations au vu des blindés, des chars et autres apparaux de combat présents sur terrain.

DNG