Ramadan 2025 à Agboville : Les fidèles musulmans invités à mettre un accent sur l’éducation de leurs enfants
L’Aïd El-Fitr, fête de la fin du jeûne de Ramadan a été célébrée, ce dimanche 30 mars 2025, par les fidèles musulmans d’Agboville, à l’instar de ceux de la Côte d’Ivoire et du monde entier.
Une occasion toute trouvée pour l’imam central de la grande mosquée d’Agboville, El Hadj Diarra Ibrahim Khalilou pour appeler ses coreligionnaires à s’impliquer davantage dans l’éducation de leur progéniture, ainsi que des générations futures.
« La famille est le premier responsable de l’éducation des enfants pour produire un bon citoyen, une bonne société, un bon peuple, une bonne nation. Bien entendu, l’éducation pour être efficace et rentable est par nature collective et individuelle. Tout doit commencer en famille, mais c’est à toute la communauté que revient l’éducation de l’ensemble au cours de laquelle chaque membre, par auto-éducation, autodiscipline et auto-formation, se cultive à l’avantage de soi-même et des autres. L’être humain est comme un arbre, cultivé sur une terre fertile et bien entretenue, se développe avec de grandes racines, donne de belles fleurs et produit de bons fruits en abondance. C’est pourquoi, l’Islam accorde une place de choix à l’éducation des enfants et des hommes en général pour un monde meilleur », a signifié le président régional du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques(COSIM), à l’esplanade de la grande mosquée d’Agboville, au cours de son sermon à la prière de la fête du Ramadan.
Les parents, selon l’imam Diarra Ibrahim Khalilou, doivent pleinement jouer leur partition dans la construction de la personnalité future de leurs enfants.
« Le gouvernant est un berger et il est responsable de ses sujets. L’homme est un berger au sein de sa famille et il est responsable de son troupeau. La femme est une bergère dans la maison de son mari et elle est responsable de son troupeau. (…) Tout enfant naît neutre et innocent au départ. C’est grâce à l’éducation des parents qu’il obtient une personnalité, une orientation, une mentalité », a-t-il poursuivi.
« Les parents sont appelés à faire beaucoup de bénédictions et de sacrifices pour la réussite de leurs enfants. Ils doivent leur enseigner l’éducation religieuse, l’éducation morale, l’éducation mentale et intellectuelle. L’enfant doit avoir une bonne expression de la langue dans laquelle il s’exprime couramment. Il doit bénéficier du soutien financier, matériel et sanitaire des parents. Il doit avoir des loisirs éducatifs et productifs », a recommandé l’homme de Dieu, en présence du secrétaire général 2 de la préfecture d’Agboville, Séka Fidèle, d’Adou Gbalé, 5e vice-président du Conseil régional de l’Agnéby-Tiassa et du 2e adjoint au maire d’Agboville, Touré Yacouba.
Démarré le samedi 1er mars dernier en Côte d’Ivoire, le jeûne musulman a coïncide depuis le mercredi 05 mars avec le carême chrétien, qui se poursuit jusqu’au 18 avril 2025.