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Affaire "4 étudiants détenus en prison": La vérité que Kambou Sié et la FESCI refusent de dire aux Ivoiriens

Culture et société

Affaire « 4 étudiants détenus en prison »: La vérité que Kambou Sié et la FESCI refusent de dire aux Ivoiriens; Or donc ces étudiants étaient armés de machettes et de gourdins

Les quatre étudiants poursuivis par le parquet près le tribunal de Première instance de Yopougon (Ouest Abidjan) encourent une peine de 3 à 5 ans d’emprisonnement, précise la justice ivoirienne, invitant les grévistes, notamment la FESCI, à laisser l’affaire suivre son cours et à éviter de poser des actes de nature à troubler davantage l’ordre public.

Selon une note du ministère ivoirien de la Justice, relative à l’affaire des 4 étudiants  détenus à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), et que les autorités judiciaires refuseraient de mettre en liberté; ce, en dépit des demandes incessantes de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), le 4 juin 2024, aux environs de 21 heures, une bagarre rangée a opposé des groupes d’étudiants armés de machettes et de gourdins, se réclamant de la FESCI, à Yopougon Sideci, plus précisément au terminus du bus 40 de la Sotra.

Dépêchée sur les lieux, la police a réussi à interpeller quatre des protagonistes détenteurs de machettes, répondant aux noms de Velegda Abdoul Galihou, de Guielbre Ibrahim, de Zakpa christ Josué et de Irié Bi Ta Calix, tous issus de l’UFR des Sciences économiques et de gestion. Déférés au parquet près le Tribunal de Première Instance de Yopougon le 07 juin 2024, ils ont tous été placés sous mandat de dépôt le même jour, relève le procureur.

Au terme de l’information judiciaire, le juge d’instruction a retenu des charges suffisantes contre les mis en cause et les a renvoyés, suivant ordonnance en date du 16 juillet 2024, devant le Tribunal correctionnel, pour y être jugés conformément à la loi. Au regard des faits poursuivis, ils encourent une peine privative de liberté de trois à cinq ans. Le jugement fixé au 31 juillet 2024, a fait l’objet d’un renvoi à l’audience du 16 octobre 2024.

En tout état de cause, le Procureur de la République invite les uns et les autres à laisser la justice suivre son cours et à éviter de poser des actes de nature à troubler davantage l’ordre public. La FESCI, par la voix de son secrétaire général, M. Kambou Sié, appelle à empêcher les cours jusqu’à ce que les « 4 étudiants injustement détenus soient libérés ». Cela a occasionné des échauffourées jeudi 1er août 2024 à l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody à Abidjan. 

DNG

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