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Affaire "Récompenses sélectives de Karim Ouattara" : Après ses accusations, le journaliste Abel Doualy présente ses excuses au DGA de la LONACI

Culture et société

Affaire « Récompenses sélectives de Karim Ouattara » : Après ses accusations, le journaliste Abel Doualy présente ses excuses au DGA de la LONACI

À la suite d’un message publié mardi sur la plateforme et dans lequel je dénonçais le manque de reconnaissance du régime à l’égard de certains Ivoiriens qui ont encouru d’énormes risques pour la Nation, j’avais cité le DGA de la LONACI, Karim OUATTARA comme étant celui que le régime avait dépêché à Fraternité Matin moins d’une semaine après l’arrestation du président Gbagbo le 11 avril 2011 pour demander au personnel de tout mettre en œuvre pour mettre le journal sur le marché dès le lundi 18 avril 2011. Une exigence qui n’était pas sans gros risques pour nous les travailleurs à un moment où les hommes armés avaient pris d’assaut la ville d’Abidjan. 

Face à cette accusation, deux options s’offraient au DGA de la LONACI: soit il fait un droit de réponse, soit il accorde un entretien au journaliste pour clarifier les choses dans l’optique de mettre balle terre et éviter la polémique. 

La seconde option a été retenue grâce à la méditation de certains confrères qui se sont tous dits proches du DGA. Parmi ces confrères, il y a Roger Kouassi mon ancien collègue à Fraternité Matin à qui j’étais allé rendre visite à la LONACI lorsqu’il y était encore en fonction. Et c’est là que j’ai rencontré Karim OUATTARA. 

Mercredi dernier après-midi Roger et moi avons été reçus par le DGA dans son bureau à la LONACI. Nos échanges se sont déroulés dans une ambiance bon enfant et Karim OUATTARA a réaffirmé n’avoir jamais été envoyé à Fraternité Matin pour une quelconque mission. 

Et que j’ai dû me tromper de personne comme il l’avait déjà confié à mon confrère Alafé qui l’avait aussitôt joint dès publication de mon premier message. Pour ma part, j’ai vu un homme ouvert, convivial et apparemment de bon cœur. Dans cet esprit d’apaisement je lui ai présenté mes excuses  pour l’avoir confondu avec une autre personne. 

J’ai alors promis de mener mes enquêtes pour retrouver cet émissaire du régime qui était venu nous remettre au travail moins d’une semaine après l’arrestation de l’ancien président de la République. « TOUT EST BIEN QUI FINIT BIEN », dit l’adage. Que Dieu éloigne de nous les malentendus et autres confusions. 

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