Depuis qu’il est arrivé aux affaires, en avril 2011, suite à la crise post-électorale sans précédent qui a fait plus de 3.000 victimes, Alassane Ouattara ne cesse de travailler d’arrache-pied pour poser les bases d’une transformation structurelle et durable de la Côte d’Ivoire.
Presque quinze (15) années plus tard, il peut être crédité de la stabilité actuelle et de la prospérité économique spectaculaire dont jouit la Côte d’Ivoire. Avec une croissance moyenne du Produit intérieur brut (PIB) réel de 8,2, sur la période 2012-2019, la Côte d’Ivoire est aujourd’hui redevenue une puissance sous-régionale, contribuant, ainsi, à « …plus du 1/3 du PIB de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (UEMOA).
Néanmoins, par-dessus tout, le pari du Président Alassane Ouattara est de réussir à transformer durablement les mentalités. En d’autres termes, faire de l’Ivoirien un nouvel être (« Ivoirien nouveau »), celui qui s’arme de patience et de travail, celui qui se détourne de la facilité et qui aspire au meilleur.
En effet, avec un Produit intérieur brut (PIB) en constante hausse, la Côte d’Ivoire se dote, peu à peu, d’un stock d’infrastructures modernes et à la pointe du progrès, allant des infrastructures à la fois routières, aéroportuaires et technologiques, à la révolution des transports.
Dans le domaine des affaires, la restructuration du Centre de Promotion des (CEPICI), par la création du Guichet unique de création d’entreprises, a offert une réactivité jamais inégalée à cette institution, le tout pour favoriser l’éclosion de l’initiative privée, moteur de création d’emplois et de croissance économique et social.
Ayant pris la pleine mesure de la double dimension du progrès, l’aspect quantitatif et qualitatif, parce qu’il n’y de « …richesse que d’hommes », le Président Alassane Ouattara s’est fait fort de combiner initiatives, réformes et investissements productifs avec le bien-être des populations.
si la Côte d’Ivoire est parvenue à cette transformation spectaculaire en si peu de temps, c’est grâce à une série de décisions bien informées…
Dans le domaine agricole, par exemple, une révolution est en marche, la Côte d’Ivoire étant en majorité agricole, l’accent est particulièrement mis sur le développement des spéculations déjà existantes et la diversification des produits agricoles, en vue d’augmenter les revenus des producteurs directs et améliorer, incidemment, leurs conditions d’existence.
Sur le front de la formation, l’accumulation et la valorisation du capital humain, ce sont, d’une part, désormais des millions d’Ivoiriens qui peuvent bénéficier de soins de santé de qualité, même dans les centres de santé rural et urbain (plateau technique, analyses biologiques, etc.), non sans oublier son corollaire qui est la salubrité; et, d’autre part, la création de nouvelles structures de formation, y compris l’enseignement supérieur, et la mise en place de programmes et projets de formation et d’insertion des maillons les plus faibles de la société, notamment les jeunes et les femmes.
Ainsi, en investissant massivement dans les secteurs combinés de l’éducation, la santé et la formation-emploi, il s’agit de créer les conditions adéquates pour une redistribution des richesses et des ressources, en vue de déboucher sur des conditions meilleures d’existence et sur « une réduction renforcée de la pauvreté ».
Enfin, en mettant en place les plans nationaux de développement (PND), véritables outils de planification et d’exécution, en créant de nouvelles institutions (Sénat, la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), etc.) et surtout en instituant le dialogue de manière permanente avec l’opposition, le Président Alassane Ouattara s’assure de la mise en place des principales instances clés de légitimation du pouvoir.
En fin de compte, si la Côte d’Ivoire est parvenue à cette transformation spectaculaire en si peu de temps, c’est grâce à une série de décisions bien informées, de réformes structurelles et sectorielles dans des secteurs ciblés et d’actions sur des leviers sociaux clés, susceptibles d’avoir des effets multiplicateurs, en vue de parvenir à une reconversion progressive des mentalités. En procédant ainsi, Alasane Ouattara a posé les jalons d’une Côte d’Ivoire résolument engagée sur la voie de la modernité.
Oussou Kouamé Rémi
Enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara-Bouaké
Département d’anthropologie et sociologie
Expert Analyste socio-politique et économique