Côte d’Ivoire: La société civile l’Africanisme promeut l’utilisation éthique des réseaux sociaux

Dans la même veine du gouvernement de Côte d’Ivoire qui a donné le ton, le 24 juin 2024, sur la lutte contre la désinformation numérique, le mouvement de la société civile l’Africanisme du journaliste et écrivain, Alafé Wakili, a organisé lundi 15 juillet 2024 à Abidjan, un panel débat sur la thématique en vue de mettre un frein au phénomène de sorcier numérique. 

‘’Tous responsables, stop aux sorciers du numérique’’, tel est le thème du panel débat qui a réuni les experts, notamment M. Jean Chresus, journaliste professionnel ivoirien et rédacteur web, Dr Tanguy Gahié, journaliste à l’Agence ivoirienne de presse (AIP), M. Serif Tall, lanceur d’alerte et M. Landry Kuyo, Juriste-analyste Enseignant à l’ENA, sur la modération de la Blogueuse, Méliane Kuny. 

Selon le Centre d’étude stratégique de l’Afrique, le continent compte aujourd’hui plus de 400 millions d’utilisateurs actifs de médias sociaux et 600 millions d’internautes. Particulièrement l’Afrique de l’Ouest dont fait partie la Côte d’Ivoire, est la région la plus ciblée par la désinformation, avec près de 40 % des campagnes de désinformation documentées en Afrique sans oublier les fake News, les deep fakes, l’intox, la propagande, etc. 

Représentant M. Alafé Wakili à cette cérémonie, le Secrétaire général adjoint de l’Africanisme, M. Koné Boubacar, situant les enjeux du panel, a indiqué que l’avènement des nouvelles technologies, a indéniablement transformé notre mode de vie et notre accès à l’information, avec ces dérives potentielles susmentionnées. 

Face à ces défis, pour la société civile l’Africanisme, il est impératif de mettre un terme définitif au phénomène de sorcier numérique, en agissant tous pour promouvoir l’utilisation éthique, sécurisé et bienveillante du numérique, garantissant un avenir technologique efficace pour tous.

Les pénalistes ont été unanimes, pour dire que, si nous voulons arriver à juguler ce phénomène de sorcier du numérique, ces activistes tapis dans l’ombre avec leurs smartphones ou leurs ordinateurs dont le seul objectif est de manipuler l’information en vue de nuire à autrui, nous devons être tous responsables sur les réseaux sociaux. Il faut vérifier l’origine de l’information avant de la partager. 

DNG