Dans le cadre du projet de gestion des inondations et de la sécheresse et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta «VFDM», il s’est tenue, le vendredi 06 septembre 2024 à Abidjan, une réunion de restitution de la participation du ministère des Eaux et Forêts à la mission des activités de clôture du projet tenue du 19 au 28 juin dernier à Accra au Ghana, en présence du ministre Laurent Tchagba. Objectif : présenter les acquis et de dégager les perspectives du projet régional VFDM démarré en juin 2019 et qui a pris fin en juin 2024.
Il est donc revenu à la direction générale des Ressources en eau(DGRE) dirigée par Dr Yéo Wonnan Eugène de se prêter à cet exercice. À travers une présentation, le directeur de la Protection et de l’Aménagement des ressources en eau, Dr Kouassi Kouamé Auguste a rappelé les informations générales sur le projet VFDM dans le bassin de la Volta, les principales parties prenantes nationales, ainsi que les activités clés réalisées et les acquis.
Renforcer la résilience des populations du bassin de la Volta face aux risques d’inondations et de sécheresse en vue de leur assurer un développement socio-économique durable. Tel était l’objectif visé par le projet, qui s’est déroulé dans les 06 pays que regroupe l’Autorité du bassin de la Volta(Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali et le Togo).
En Côte d’Ivoire, la zone concernée se situe dans le département de Bondoukou, précisément dans le village de Sangabili dans la sous-préfecture de Tagadi.
Les acquis, selon ministère des Eaux et Forêts, se déclinent comme suit :
· une communauté sensibilisée et formée avec une forte capacité à se prendre en charge en cas d’inondation ;
· des séances de renforcement des capacités à l’intention des acteurs nationaux et du bassin de la Volta sur l’impact des inondations et de la sécheresse;
· l’existence d’un système d’alerte précoce communautaire opérationnel à Sangabili.
À cela, il faut ajouter, la création d’un Groupe de travail national (GTN) et d’un Comité de gestion communautaire des inondations et de la sécheresse (CGCIS) opérationnels; une station hydrométéorologique et 02 stations hydrologiques (PCD automatiques), qui permettent d’émettre régulièrement des bulletins d’alerte et l’existence d’une plateforme de prévision Mydewetra (bulletin hydrométéorologiques ; inondation et sécheresse).
Prenant la parole, le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba s’est réjoui du travail abattu par la DGRE eu égard aux livrables constatés qui contribueront inéluctablement à la résilience de la communauté face aux effets extrêmes du changement climatique. C’est donc en raison des effets tangibles sur les populations qu’il a fait des recommandations pour la pérennité du projet et son implémentation dans les autres sites inondables du pays.
Tizié TO Bi
Correspondant régional