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Yacine Idriss Diallo a été désigné « Homme de l’année 2024 » par l’ONG Balle à terre.

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Désigné « Homme de l’année 2024 », Yacine Idriss Diallo: « Je salue la mémoire de mon jeune frère Sory Diabaté, ainsi que Didier Drogba, une icône du football »

Le Président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), M. Yacine Idriss Diallo a été désigné « Homme de l’année 2024 » par l’ONG Balle à terre. La cérémonie de remise de cette prestigieuse distinction s’est déroulée en présence d’un parterre de personnalités politiques et sportives, ce mardi au siège de la FIF, sise à Treichville.

Pour M. Frédéric Konan, Président de l’ONG Balle à terre, « la désignation de Monsieur Yacine Idriss Diallo comme Homme de l’année 2024 résulte d’un processus rigoureux et transparent, basé sur des critères clairs et objectifs ». 

Et d’expliquer : « Premièrement, nous avons évalué l’impact de ses actions sur le développement du football ivoirien. Sous sa direction, notre sport roi a retrouvé sa gloire d’antan, illustrée par la victoire historique des Éléphants à la 23ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), organisée sur notre sol. Ce triomphe n’est pas seulement une réussite sportive, mais aussi un symbole d’unité nationale et de fierté collective. 

La Côte d’Ivoire entière continue de jouir des bienfaits de la victoire finale à cette CAN, et est créditée d’une cohésion sociale des plus renforcées et fortes. Deuxièmement, nous avons mesuré sa capacité à mobiliser et à inspirer. Malgré les défis initiaux, Monsieur Yacine Idriss Diallo a su fédérer les acteurs du football ivoirien, des joueurs aux supporters, en passant par les dirigeants. Par son dynamisme et sa résilience, il a redonné confiance à tout un peuple et ravivé notre passion pour le ballon rond.

Enfin, nous avons considéré son rôle de modèle pour la jeunesse. Son parcours exemplaire, marqué par l’intégrité, le travail acharné et le sens du devoir, incarne les valeurs que nous souhaitons voir émerger chez les jeunes générations ».

Pour l’heureux récipiendaire, M. Yacine Idriss Diallo, cette distinction est personnelle mais c’est la récompense de toute l’équipe. « Au moment des dernières élections à la FIF, l’ONG Balle à terre nous a accompagné. Je profite donc de cette occasion pour saluer la mémoire de mon jeune frère Sory Diabaté qui fût un adversaire redoutable, ainsi que Didier Drogba, une icône du football, à l’époque mes deux adversaires. 

Et vu la tension qu’il y avait dans cet environnement, Frédéric Konan et un certain nombre de personnes ont décidé de monter cette ONG pour apporter leur contribution à une accalmie et un assainissement de l’environnement dans lequel se déroulait cette élection. Et déjà donc à cette époque, on avait eu l’occasion de travailler sur la volonté de faire les choses dans le cadre du sport. Parce que le sport c’est d’abord le fair play. Donc, il fallait ramener les choses à leur juste dimension. Et l’ONG a eu un travail de qualité. L’élection a pu se dérouler. Le Seigneur a voulu que ce soit moi qui sois élu », explique M. Yacine Idriss Diallo. 

Et d’ajouter : « Et donc j’ai commencé à travailler avec mon Comité Exécutif sur la mise en œuvre de notre projet. Et ça s’est traduit par des moments pas faciles. Parce qu’il y a eu beaucoup d’incompréhension au départ. Mais quand on est leader, on doit affronter toutes ces choses-là. Quand je suis allé chercher Emerse Faé pour venir en Côte d’Ivoire, qu’est-ce qu’on n’a pas entendu ? Quand Emerse a malheureusement perdu en tant que coach contre le Niger en Olympique, qu’est-ce qu’on n’a pas entendu ? 

Mais comme nous avions une vision vraiment simple, claire, précise d’où on voulait aller. Et Emerse est devenu, et je suis très heureux, la mascotte des Ivoiriens. Parce que quand il a eu l’opportunité de montrer ses qualités, il a su le faire avec un leadership de qualité. On a su ensemble, lui et moi et tout le staff, remettre l’équipe dans le bon sens, dans la bonne direction. Et nous avons pu, par la grâce du Seigneur, remporter ce trophée que tous les Ivoiriens attendaient. Je le dis parce que l’homme de l’année, c’est une distinction qui est individuelle. 

Mais en réalité, c’est parce que je suis le symbole de tout ce groupe-là. Donc, je reçois cette récompense avec beaucoup d’humilité, mais je le reçois pour eux tous. Ce sont tous ceux qui étaient avec moi depuis le départ, qui sont les hommes de l’année », avoue-t-il. 

Et de terminer : « Mais on n’aurait jamais pu faire tout ça sans le Chef de l’État, le Président Alassane Ouattara. Il faut le rappeler, et je le rappelle chaque fois, parce que la répétition est pédagogique. En 2014, on sortait à peine de la crise, depuis trois ans, et le Président de la République a accepté d’organiser la CAN. Il a mis en place un panel qui a travaillé au projet d’infrastructure et d’organisation. Et il a fait en sorte que la Coupe soit organisée en Côte d’Ivoire et dans les meilleures conditions possibles.

Et c’est le lieu de saluer tous ceux qui y ont contribué. D’abord, le président de la République, évidemment, lui-même, qui est le leader charismatique. Mais le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, qui était le patron de tous les chantiers, l’architecte de tous les chantiers, dont nous avons bénéficié aujourd’hui. Le Premier Ministre Hamed Bakayoko, qui a continué ce travail quand il était là. 

Le Premier Ministre Achi Patrick, qui a ajouté sa touche. Et puis le Premier Ministre Robert Beugré Mambé, qui est venu avec son énergie et sa foi, venir compléter tout ce travail. C’est un travail d’équipe avec tous les membres du gouvernement qui nous ont accompagnés depuis le premier jour. Je ne pense pas mériter ce trophée plus que le Président de la République, Le Chef du Gouvernement les membres du Gouvernement, parce qu’ils ont apporté leur contribution. 

Mais au-delà, c’est le trophée de l’ensemble des Ivoiriens. Nous avons réussi à un moment, grâce à la Coupe d’Afrique, à créer une unité qu’on n’avait jamais vue auparavant. Et je voudrais dire que ce trophée, je l’accepte, mais il n’est pas le mien. Acceptez, Madame la Ministre, et Monsieur le Ministre, que je vous le donne pour que vous le portiez à celui qui en est le vrai propriétaire, c’est-à-dire son Excellence Alassane Ouattara », estime-t-il.  

Parrain de la cérémonie, le Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, Chargé des Sports et du Cadre de Vie, M. Adjé Silas Metch a félicité le Président de la FIF pour cette distinction. 

« Mon cher frère YACINE IDRISS DIALLO cher frère, la distinction de ce jour vous honore. Vous avez travaillé dur et durement. Vous avez sacrifié des nuits blanches. Vous étiez de tous les voyages, aux côtés des joueurs. Vous avez vécu avec eux, partagé leurs émotions, communié à leurs souffrances pour enfin cueillir les fruits du bonheur. La récompense est là ; devant vous ; tangible, parlante, testimoniale et testamentaire. 

Cette distinction, décernée par l’ONG  » Balle à terre  » dont je salue les initiateurs, est la preuve irréfutable de votre labeur. Cette distinction couronne votre engagement, votre discipline, votre travail et votre attachement au service du développement de notre football que nous portons au rang de défi sacerdotal », dit-il. 

Quant à la Ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Mme Myss Belmonde Dogo heureuse de participer à cette cérémonie, elle a demandé à l’ensemble du monde sportif de militer pour la cohésion sociale.

Lemeridien avec sercom FIF

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