Dimension sociale de la transition écologique: Le comité national de pilotage du projet en atelier bilan à Grand-Lahou
Le comité national de pilotage du projet dénommé « la dimension sociale de la transition écologique », mis en œuvre en Côte d’Ivoire par l’Organisation international du travail (OIT) en partenariat avec la France, s’est réuni en atelier du 10 au 11 avril 2025 à Grand-Lahou (Sud ivoirien) pour faire le bilan de la première phase du projet initié depuis 2021, et se fixer des objectifs pour la deuxième phase qui devrait se poursuivre jusqu’en 2029.
L’OIT en partenariat avec le gouvernement français, a lancé un projet en Côte d’Ivoire intitulé » La dimension sociale de la transition écologique « , qui encourage les emplois verts dont l’objectif est de mobiliser les gouvernements, les organisations de travailleurs et d’employeurs et les partenaires au développement pour accélérer l’action climatique grâce au travail décent et à la transition juste pour tous.
Dans sa mise en œuvre, le projet prévoit, dans chaque pays pilote, notamment le Nigeria, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, la mise en place d’un Comité de Pilotage National pour assurer l’engagement des parties prenantes tripartites et fournir une orientation stratégique, qui se réuni chaque année pour faire le bilan des actions menées et se donner des perspectives.
Cet atelier qui a eu lieu à Grand-Lahou, cette ville balnéaire de la région des grands ponts, avait un double objectif qui est de faire le bilan de la mise en œuvre du plan d’action 2024 du projet et faire des projections pour éventuellement la deuxième phase qui ira jusqu’en 2029.
Situant les enjeux de l’atelier, le coordonnateur national du projet, M. N’Goran Koffi Marcos, a d’abord expliqué que le projet vise à accompagner le gouvernement ivoirien dans sa politique de transition écologique, qui consiste à faire comprendre les effets et les impacts du changement climatique sur les emplois, sur les être humains et aussi aider le pays à développer des politiques de transition écologique qui mettent l’humanité au centre des actions.
Parlant des acquis de la première phase, le premier responsable du projet, a fait comprendre que le projet se décline sur trois axes, qui sont notamment l’axe politique, l’axe recherche et l’axe dialogue social. En ce qui concerne le volet Dialogue social, il y a eu le comité de pilotage qui a été mis sur pied, la commission transition juste qui a été également mise sur pied et aussi le Conseil national du dialogue social (CNDS) pour traiter des questions environnement, emploi et travail.
Au niveau de la Recherche et l’axe Politique, pendant cette première phase du projet, ils ont travaillé à mettre sur pied un outil d’évaluation des politiques de promotion des emplois verts, qui serra mis bientôt à la disposition des autorités ivoiriennes et conduit une étude de faisabilité sur la prise en compte des victimes de changement climatique où ils ont déterminé des mécanismes qui pourraient être pertinents pour protéger les personnes vulnérables des effets du changement climatique où des politiques climat.
Pour la deuxième phase du projet qui va courir de 2025 à 2029, le plan d’action opérationnel va d’abord traiter les questions de communication pour permettre à la population de comprendre les enjeux du changement climatique et la transition écologique juste.
Ensuite, il faut continuer dans la capacitation pour permettre à la population de vivre dans un climat qui est devenu de plus en plus hostile et l’accompagner. Il y a aussi le côté gouvernance, où il faut continuer à travailler sur les politiques pour permettre de trouver tout ce qu’il faut d’une manière légale pour accompagner la transition écologique et aussi à mettre à l’échelle le projet de biocharbon, a-t-il défini, parlant des perspectives.
M. Dosso de la Direction générale du travail au ministère ivoirien du Travail et de la Protection sociale qui a pris part à l’atelier, a remercié l’OIT pour la tenue de cet atelier qui va définir les orientations pour la promotion de l’emploi vert et permettre de bien lutter contre les effets néfastes du changement climatique en Côte d’Ivoire dans les années à venir.