Lorsqu’on met en balance la situation de la Côte d’Ivoire, en 2011, au moment où elle sortait de la double crise politico-militaire et post-électorale et celle d’aujourd’hui, c’est comme si on comparaît le jour à la nuit. En effet, au cours de ces 13 années, le pays a réalisé des performances exceptionnelles en matière de développement infrastructurel, signe d’une robustesse économique sans précédent.
Selon la Banque mondiale, la Côte d’Ivoire est l’une des rares économies régionales, voire mondiales, qui ont su « maintenir une trajectoire résiliente face aux perturbations…affichant une croissance moyenne du Produit intérieur brut (PIB) réel de 6,5% entre 2021 et 2023 ». Tout ceci n’a été possible que parce que le Président Alassane Ouattara et son équipe ont su élaborer et déployer une stratégie dont le but est de créer de la richesse, aux fins de favoriser le bien-être de la population ivoirienne.
D’une part, qu’ayant découvert que son économie qui repose « à titre principal sur le secteur agricole que favorise un climat chaud et humide « , le gouvernement a mis en place un système de diversification de ce secteur, en vue, surtout, de réduire sa dépendance aux matières premières brutes classiques. D’autre part, une vaste politique d’industrialisation, notamment la transformation des produits primaires, a été mise en place en vue de la création de plus de valeur ajoutée.
Le tout a résulté en une vague d’opportunités sur laquelle le gouvernement est en train de surfer en créant plusieurs prix nationaux d’excellence, dans la perspective du concept de « l’ivoirien nouveau ».. Cela ne veut nullement dire que le secteur socio-humanitaire est demeuré en reste. Loin de là! Étant conscient que le fondement d’une société forte est l’équité, l’égalité des chances, le gouvernement ne lésine pas sur les moyens pour créer des systèmes de compensations et d’équilibrage en tout genre pour les couches les plus vulnérables et les déshéritées.
Qui peut dire qu’il n’est pas fier d’être ivoirien aujourd’hui ?
La conséquence évidente de tout ce qui précède est que le pays bénéficie désormais de plus de visibilité et de crédibilité tant au plan national qu’international. C’est comme si depuis les années 60 et 70, l’Ivoirien est à nouveau fier de son pays. On comprend, par ailleurs, que l’opposition, dans sa posture, de contestataire, joue parfaitement sa partition en passant sous silence ce qui est bien et en ne révélant que ce qu’elle trouve mal.
En tout cas, moi je suis fier d’être ivoirien, autant que des millons d’autres; autant que tous ceux-là qui, animés de bonne foi et d’espérance, n’hésitent pas à reconnaître et, même, à louer les efforts du Président Alassane Ouattara, bien qu’ils ne fassent pas nécessairement partie des rangs du RHDP.
Je ne le dis pas simplement parce que je suis ivoirien et que le seul endroit où je puisse m’épanouir est mon pays, car quel que soit le statut de résident permanent qu’on ait à l’étranger, on ne se sent mieux que dans son propre pays, mais je suis fier d’être ivoirien aujourd’hui pour le bond quantitatif et qualitatif que le pays a réalisé sous le leadership du Président Alassane Ouattara. N’ayons crainte de le clamer haut et fort à qui veut et doit l’entendre !
Oussou Kouamé Rémi
Enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara-Bouaké
Expert Analyste socio-politique et économique
Délégué de Zone, Département politique Bouaflé-Pakouabo
Conseiller spécial du Secrétaire départemental de la S/P de Pakouabo