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Incitation à la violence, à la haine, désinformation et apologie du terrorisme: Les autorités ivoiriennes invitées à engager des poursuites pénales contre les auteurs même à l'étranger

Droits de l’Homme 

Incitation à la violence, à la haine, désinformation et apologie du terrorisme: Les autorités ivoiriennes invitées à engager des poursuites pénales contre les auteurs même à l’étranger

Le peuple de Côte d’Ivoire, en l’occurrence sa jeunesse semble être politisée voire endoctrinée par les animateurs de la vie politique aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. En effet, force est de constater que les médias de masse, en l’occurrence les réseaux sociaux sont inondés de haine, d’appels à la violence, de provocation au terrorisme et même de xénophobie etc. nonobstant la dureté de la loi sur la cybercriminalité et délits relatifs à la désinformation, aux appels à la violence, aux diverses apologies de la haine, du terrorisme.

La Côte d’Ivoire vient de sortir d’un cycle infernal de crises politiques qui l’ont plongée dans l’abime pendant une vingtaine d’années. Elle essaie bien que mal de se sortir de ce fléau après d’énormes sacrifices consentis notamment à la recherche de la paix et la cohésion sociale par le Président de la république SE Alassane OUATTARA et son gouvernement.

Cependant, d’autres acteurs politiques et leurs affidés essaient de rendre improbable à l’orée de la prochaine élection présidentielle de 2025 la paix inter-ivoirienne retrouvée, et qui a par ailleurs favorisé son épanouissement dans plusieurs domaines socio-économiques et culturels.

La liberté d’expression semble dériver au libertinage, surtout par les compatriotes d’outre-mer au nez et à la barbe des représentations diplomatiques ivoiriennes. Il faut noter que ces représentations accréditées par l’Etat auprès des Etats accréditaires ont pour mission de protéger les intérêts de l’Etat et ses ressortissants dans les limites admises par le droit, de négocier, de s’informer par tous les moyens licites les conditions de l’évolution des divers évènements dans l’Etat accréditaire.

Au regard de ces attributions régaliennes, comment comprendre que nos représentations diplomatiques restent sourdes et muettes face aux dérives langagières de certains compatriotes de la diaspora qui au nom de la liberté d’expression, outrepassent les limites de l’acceptable pour patauger dans la haine, appeler à la violence, inciter au terrorisme voire à la guerre.

Engager des poursuites pénales contre les auteurs de contenus violents

À contrario, trois influenceurs algériens ont été arrêtés ces derniers jours dans l’Hexagone, après avoir diffusé des vidéos sur leurs réseaux sociaux appelant à commettre des violences ou des viols contre ceux qui critiquent le pouvoir algérien. Le premier a été interpellé à Brest. Il doit être jugé le 24 février pour « apologie d’acte de terrorisme ». Le deuxième a été jugé en comparution immédiate le lundi 6 janvier pour « provocation directe à un acte de terrorisme ». Le troisième a été arrêté à Montpellier dimanche soir.

Au regard de tous ces anathèmes proliférés à l’encontre de l’Etat de Côte d’Ivoire, il appartient au Ministère des Affaires étrangères et des ivoiriens de l’extérieur par le biais des représentations diplomatiques d’assurer la fonction de veille quant aux opérations qui viseraient à porter atteinte non seulement à l’image de la Côte d’ivoire à l’étranger mais aussi à l’incitation à la violence, à la haine, à la désinformation et à l’apologie du terrorisme.

Le désagrément causé par les contenus de désinformation, de prolifération de haine et de violence en particulier dans un contexte électoral sur les plateformes et mis au service des acteurs politiques ne relève pas du champ de la liberté d’expression. Face à des contenus violant la loi (contenus racistes ou incitant à la haine, faisant l’apologie du terrorisme, etc.), les autorités doivent engager des poursuites pénales contre les auteurs.

Idriss DAGNOGO

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