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Kambou Sié (SG de la FESCI): "Nous n'étions pas informés que M. Katinan allait soutenir à l'université de Cocody (...) ce que nous exigeons"

Culture et société

Kambou Sié (SG de la FESCI): « Nous n’étions pas informés que M. Katinan allait soutenir à l’université de Cocody (…) ce que nous exigeons »

La grève qui secoue depuis le 31 juillet 2024 les universités publiques ivoiriennes, notamment celle d’Abidjan Cocody, ayant bloqué la soutenance de thèse de l’opposant ivoirien Justin Koné Katinan, est montée d’un cran ce jeudi 1 août 2024. 

Cette situation n’a rien de personnelle, ni politique, a réagi le Secrétaire national de la FESCI, Kambou Sié qui appelle à la libération de 4 étudiants détenus à la Maison d’arrêt et corrections d’Abidjan (MACA) depuis 2 mois.

Les portes de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody à Abidjan, restent fermées aux cours depuis mercredi, suite à l’appel du Secrétaire national de Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). 

Constat similaire ce jeudi 1er août 2024, où la tension s’est exacerbée, opposant les étudiants grévistes aux forces de l’ordre. Un étudiant interrogé sur place a répondu que « tant que les étudiants qui sont détenus injustement ne sont pas libérés, les cours demeurent suspendus ».

Cette situation a empêché, le mercredi 31 juillet 2024, la soutenance de thèse de l’opposant ivoirien, Justin Koné Katinan, cadre du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, faisant assujettir la situation à une volonté politique même si le concerné M. Katinan dit qu’il n’y a pas lieu d’associer cette situation à la politique.

« Nous n’avons rien contre Katinan. Notre action aujourd’hui vise la libération de nos camarades incarcérés depuis deux mois à la MACA (actuel Pôle pénal d’Abidjan) de façon injuste » , a réagi le SG national Kambou Sié, expliquant que les vacances judiciaires approchent et puis il y a les compositions de la deuxième session dans le mois d’août.

Alors, « il faut que les camarades soient libérés pour qu’ils puissent prendre part à ces compositions surtout qu’ils ont déjà manqué la première session pour ne pas s’exposer à une année blanche ». « Nous n’étions pas informés que M. Katinan allait soutenir à l’université de Cocody », a-t-il ajouté. 

DNG

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