« La rétrocession du 43e BIMA symbolise la montée en puissance de la Côte d’Ivoire à l’international », affirme Idriss Ouattara (Pdt OJLCI)
La rétrocession du 43e Bataillon d’infanterie de Marine (BIMA), sis dans la commune de Port-Bouët (Abidjan Sud) qui a eu lieu ce jeudi 20 février 2025 « est bien plus qu’un transfert de propriété mais symbolise la montée en puissance de la Côte d’Ivoire à l’international », estime Idriss Ouattara, le Président de l’Organisation des jeunes libéraux en Côte d’Ivoire ( OJLCI).
« La rétrocession du 43ᵉ BIMA est bien plus qu’un simple transfert de propriété. Elle symbolise la résilience, la détermination et la montée en puissance de notre nation sur la scène internationale. C’est un moment historique qui restera gravé dans la mémoire collective ivoirienne », a affirmé Idriss Ouattara dans un post sur son compte Méta consulté par le méridien.
Il ajoute que cette rétrocession du 43ᵉ BIMA aux Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) marque également une étape cruciale dans l’histoire militaire du pays. Ce transfert symbolise non seulement la fin d’une présence militaire française de plusieurs décennies, mais aussi l’affirmation de la souveraineté et de l’autonomie stratégique de la Côte d’Ivoire.
Ce camp, souligne t-il, qui a été le théâtre de nombreuses collaborations entre les forces françaises et ivoiriennes, est désormais rebaptisé en l’honneur du Général Ouattara Thomas d’Aquin, premier chef d’état-major des FACI et figure emblématique de l’armée ivoirienne. Cette dénomination rend hommage à son dévouement et à son engagement pour la nation ivoireinne.
La cérémonie officielle de rétrocession, tenue ce 20 février 2025, a vu la participation des ministres de la Défense des deux pays, symbolisant une transition harmonieuse et le renforcement des liens d’amitié entre la France et la Côte d’Ivoire. Cette étape témoigne de la confiance mutuelle et de la volonté des deux nations de collaborer pour la paix et la sécurité régionales.
« En tant que citoyen ivoirien, il est poignant de constater que cette rétrocession intervient à un moment où notre armée a atteint une maturité et une capacité opérationnelle reconnues. C’est le fruit de décennies d’efforts, de sacrifices et de formations rigoureuses. Voir ce camp, autrefois symbole de la coopération militaire franco-ivoirienne, devenir un pilier de notre défense nationale, est une source de fierté et d’émotion profonde », a soutenu M. Idriss Ouattara.
Cette transition est également un hommage à tous les soldats français et ivoiriens, qui ont servi côte à côte, partageant leurs expériences et forgeant des liens indéfectibles. « Leurs sacrifices et leur engagement ont pavé la voie à cette nouvelle ère de souveraineté militaire pour la Côte d’Ivoire », renchérit-il.