L’Association des Promoteurs de Café (Asprocaf) a officiellement lancé, le samedi 21 septembre 2024, ses activités au Musée contemporain des civilisations Adama Toungara à Abobo (Mucat). C’était en présence du représentants de la mairie et de la structure technique.
Il s’agit en outre de Joseph Gueu, représentant de Siaka Koné, adjoint au maire d’Abobo, et Dr Thierry Lekadou Tacra, responsable de la productivité des exportations agro-industrielles au Centre national de recherches agronomiques (Cnra). Lors d’une conférence de presse sur le thème : « Le café dans tous ses états », les dirigeants de l’Asprocaf ont présenté un ambitieux plan d’action visant à revitaliser le secteur du café, tant au niveau national qu’international.
Cette nouvelle organisation se fixe pour objectif de répondre aux nombreux défis auxquels la filière est confrontée, tels que la concurrence internationale et la fluctuation des prix mondiaux. Le président de l’Asprocaf, Fanny Seydou, a souligné l’importance de rassembler tous les acteurs de la chaîne de valeur du café, du producteur à la torréfaction, jusqu’à la distribution et la dégustation.
Il a aussi mis l’accent sur la nécessité de collaborer avec les institutions Étatiques pour moderniser les méthodes de production et d’exportation du café. Des efforts de modernisation pourraient non seulement améliorer les conditions de travail des producteurs, mais aussi renforcer la position de la Côte d’Ivoire en tant que leader dans la production de café de qualité.
« La mécanisation des pratiques agricoles et une gestion améliorée des ressources naturelles sont essentielles pour garantir la durabilité de notre secteur face aux défis environnementaux actuels. Notre ambition va au-delà d’une simple modernisation ; nous voulons instaurer une véritable résilience face aux chocs économiques et environnementaux. Ces actions sont cruciales pour assurer la durabilité et la croissance de l’agriculture ivoirienne », a déclaré Fanny Seydou.
Abdramane Traoré, secrétaire national de l’Asprocaf, a ensuite évoqué l’histoire du café et ses retombées socio-économiques. Il a mis en avant les effets bénéfiques que ce précieux produit peut avoir sur les consommateurs, en soulignant les caractéristiques du café Arabica, réputé pour sa douceur et sa finesse aromatique. Il a également expliqué que le café Robusta est parfois mélangé avec de l’Arabica pour adoucir son amertume, un processus appelé assemblage.
Face aux défis, l’association a proposé un plan structuré en trois axes : innovation, formation et valorisation du café. Parmi les initiatives phares, on trouve la création de programmes de formation destinés aux producteurs, ainsi que des partenariats stratégiques avec des institutions financières pour soutenir la mécanisation.
Des actions de promotion seront également mises en œuvre pour accroître la visibilité du café ivoirien. Ainsi, à travers sa stratégie, l’Association entend insuffler un nouvel élan au secteur du café en Côte d’Ivoire tout en contribuant à renforcer la compétitivité du pays sur la scène internationale.
Foumséké Coulibaly
