Suivez sur
#
Le Musée des civilisations de Côte d’Ivoire accueille la 3ème édition du Salon des Animateurs Musicaux et Scéniques de Côte d’Ivoire (SAMSCI)

Culture et société

Le Musée des civilisations de Côte d’Ivoire accueille la 3ème édition du Salon des Animateurs Musicaux et Scéniques de Côte d’Ivoire (SAMSCI)

Le Musée des civilisations de Côte d’Ivoire au Plateau a accueilli le jeudi 3 avril, la conférence de presse de lancement de la troisième édition du Salon des Animateurs Musicaux et Scéniques de Côte d’Ivoire (SAMSCI), organisé par les responsables de DJ School Abidjan.

Les deux premières éditions du Salon des Animateurs Musicaux et Scéniques de Côte d’Ivoire (SAMSCI), portées par DJ School Abidjan en 2023 et 2024, ont marqué les esprits des nombreux participants qui ont effectué le déplacement à l’immeuble CRAE-UEMOA au Plateau. Les organisateurs avec à leur tête Maxime Mélagne alias DJ Max (Directeur général de DJ School Abidjan), ont porté leur choix sur le Musée des civilisations de Côte d’Ivoire au Plateau pour l’organisation de la troisième édition du SAMSCI qui va se dérouler du 7 au 8 mai prochain.

C’est justement dans l’antre de l’exposition de tous les vestiges et objets traditionnels de toutes les régions de Côte d’Ivoire, devenu un partenaire privilégié de cette édition 2025 du SAMSCI, sous le parrainage de la Ministre de la culture et de la francophonie, Françoise Remarck, qu’une conférence de presse a été organisée le jeudi 3 avril par les promoteurs. Le commissaire général de l’événement, Donald Kouamé alias Donald Jay, par ailleurs directeur général adjoint de DJ School Abidjan, a expliqué les motivations de la mise sur pied de ce salon.

« On a réalisé une étude sur 8 personnes à Abidjan. Et au cours de l’étude, on a demandé à ces personnes-là ce qu’elles pensaient du métier de DJ. 98% des personnes interrogées avaient une mauvaise image du métier de DJ. Ces personnes interrogées nous ont dit que ce n’est pas un métier, ça n’a pas d’intérêt. ‘’Moi, je ne peux jamais laisser mon enfant dans ce métier. Ma fille ne peut jamais marier un artiste’’. C’est ce qui est ressorti de l’étude. Et on s’est dit, c’est parce que le grand public ne connaît pas notre métier qu’il y a cette manière de penser. Quand on dit DJ, on pense tout de suite à quelqu’un qui a teint ses cheveux, qui a son pantalon, qui est baissé, qui fait Atalaku (…), parce que c’est le métier qu’on a choisi’’, a-t-il expliqué.

Puis de poursuivre : ‘’Et deuxièmement, c’était au niveau d’un salon musical où tous les acteurs de la musique étaient là (…). On salue les producteurs, les managers, les artistes, les journalistes culturels. On a été ignorés dans tout le discours. On s’est rendu compte qu’on ne nous connaissait pas. Donc on s’est dit, tous ces points-là étant important pour nous de créer nous-mêmes notre propre cadre. On va faire venir les acteurs pour nous-mêmes valoriser notre métier et par la suite, inviter le grand public à comprendre l’enjeu de notre métier et l’impact qu’on a dans la chaîne des valeurs. C’est de là qu’est né le Salon des Animateurs Musicaux et Scéniques (SAMSCI), qui en est à sa troisième édition cette année’’.

Par ailleurs, cette troisième édition va s’articuler autour du thème : ‘’Contribution de l’animateur musical et scénique dans la promotion et le développement de la culture locale’’, qui a été développé par Donald Jay. ‘’Pourquoi ce terme ? Ce terme est parti d’un postulat parce qu’on a eu la chance de bénéficier de plusieurs programmes de mobilité, et on s’est rendu compte de l’intérêt des gens pour leur culture. On a compris que nous avons une culture ultra-riche, et qu’on ne faisait pas suffisamment la promotion de notre culture. Alors que nous, DJ, animateurs musicaux et scéniques, on a un pied dans la promotion de la culture’’, justifie-t-il.

Il a aussi donné tous les grands axes de la 3ème édition du SAMSCI durant les deux jours du salon. Ainsi donc, on aura le premier jour (mercredi 7 mai), la cérémonie d’ouverture avec des allocutions et des prestations artistiques, une conférence sous le thème : ‘’Quelle contribution du DJ dans la préservation des traditions culturelles ?’’, animée par le directeur du Musée des civilisations, Francis Gnoléba Tagro, un premier panel avec le thème : ‘’La mobilité internationale, source d’inspiration pour le développement culturel local’’, qui sera animé respectivement par Guy Noël Kouassi (Chef de projet à ENABEL CI), Maimouna Camara (Spécialiste programme culture au bureau UNESCO Abidjan), Margaux Demeersseman (Attachée Régionale Musique à l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire) et par Donald Kouamé (DGA DJ School Abidjan), des visites de stands et d’oeuvres d’arts, un deuxième panel avec le thème : ‘’Reconversion, requalification vers l’Animation musicale et scénique pour une meilleure insertion professionnelle’’, animé par Jeune Lio DJ (Directeur Artistique et Promoteur de la Sunday), Shilo Dexter DJ (Entrepreneur culturel) et par DJ Sangenis (Responsable technique Nouvelle SODA), un atelier avec pour thème : ‘’Quand le DJing et l’IA se rencontrent. Présentation de la technologie Algoriddim DJay for Meta quest), animé par DJ Rakim (Fondateur DJ Academy de la Belgique), un troisième panel sous le thème : ‘’Le DJing, comme outil de promotion de la musique locale dans un environnement numérique globalisé’’, animé par Ty Mac (Fondateur et Directeur de la plateforme numérique Afreeka Play, Didier Fresh (Producteur et Auteur) et par DJ BDK (Entrepreneur culturel).

Quant au deuxième jour (jeudi 8 mai), visite des expositions, une première Master Class : ‘’Evolution du Rôle du DJ avec les plateformes numériques’’, avec DJ Facemaker (DJ à RFI), un troisième panel qui a pour thème : ‘’La production et la créativité au service de la promotion de la musique locale’’, animé par icole Traoré (Juriste spécialiste en propriété intellectuelle), Adolphe Yacé (Directeur de l’Ecole de Musique à l’INSAAC) et par Abou Kamaté (DG du MASA), une deuxième Master Class : ‘’S’inspirer des sonorités locales pour créer des œuvres urbaines originales’’, avec Niko (Producteur et Éditeur), un quatrième panel :

‘’Quel type de collaboration entre les AMS et les autres secteurs artistiques’’, par Patrick EDouard (Chroniqueur Média et Directeur Artistique), Eric Calvet (Commissaire général du Festival des Grillades), Yasmine Dora Cassin (Directrice déléguée de YELAM’S Créative) et par Reine Kadio (Entrepreneure culturelle, Actrice et productrice), un cinquième panel : ‘’Focus sur le programme de Master Class Boot Camp DJ’’, avec DJ Roki (Bénéficiaire), DJ Souverain Premier Bénéficiaire, Sandrine Kouassi (Directrice de Communication Fondation Future Africa) et Charles (Directeur du Restaurant West à Abidjan) et un after work.

Patrick Bouyé

test
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Culture et société

#