Réchauffement climatique: La Fédération des journalistes africains veut une justice climatique

En marge de la 10e session extraordinaire de la conférence ministérielle africaine sur l’environnement, qui se tient à Abidjan, a eu lieu du 4 au 5 septembre 2024 une conférence des journalistes africains sur les effets néfastes du changement climatique dont le continent africain qui pollue le moins paie plus les conséquences.

Initiée par la Fédération africaine des journalistes (FAJ) et l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJ-CI), cette conférence continentale pour une justice climatique a réuni à Abidjan les présidents des Associations de journalistes africains dans le but d’un changement de narratif sur les effets néfastes du réchauffement climatique dans le monde, dont les Etats du Nord, les plus pollueurs en font le plus souvent des communications en leur faveur.

Le changement climatique constitue une menace importante pour l’ensemble de la planète, mais plus particulièrement pour le continent africain. Inondations, feux de forêt, vagues de chaleur, sécheresses, cyclones, élévation du niveau de la mer etc.

Au regard de tous ses dégâts, la Fédération africaine des journalistes, exigent des personnes, des entreprises et des pays les plus riches, qui portent la plus grande responsabilité dans la crise climatique, d’assumer le plus grand fardeau de la dette climatique.

« Le changement climatique n’a pas été véritablement provoqué par l’Afrique, ce sont plutôt les pays industrialisés qui sont en grande partie à l’origine de ce dérèglement climatique alors que c’est le continent africain qui en souffre le plus donc l’objectif de la conférence d’Abidjan est d’amener les journalistes africains à amplifier le narratif sur le continent », a déclaré le président de l’UNJ-CI, Jean Claude Coulibaly à l’ouverture de la conférence.

Selon le président de l’UNJ-CI, le narratif des pays industrialisés n’est pas en faveur de l’Afrique. Il cache beaucoup de réalités et ne montre pas toutes les conséquences que l’Afrique subit, ce qui emmène donc la FAJ à organiser la présente conférence pour amplifier la voix de l’Afrique sur le phénomène climatique.

DNG