Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir) a accusé mercredi 16 octobre 2024 les partis de « l’opposition, d’inventer toutes sortes de récriminations contre le fichier électoral » à quelques trois jours du lancement de l’opération de la révision de la liste électorale.
Ces propos ont été tenus ce mercredi au siège du parti à la Rue Lepic, à Cocody (Est-Abidjan) par le principal Porte-parole du RHDP, le ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani qui animait le 4e numéro de la Tribune les « Rendez-vous du RHDP », dont le thème était axé sur la révision de la liste électorale prévue démarrer le 19 octobre 2024.
« Si nous avons décidé de nous arrêter et de faire un focus sur ce sujet, à la veille du lancement de cette opération, c’est bien parce que nous avons remarqué, qu’avant chaque élection, ce sujet semble embarquer une partie de la classe politique et principalement l’opposition qui entre dans une transe collective et une hérésie inexplicable », a déclaré d’emblée M Adjoumani face à la presse.
Avant d’accuser l’opposition de « dénoncer tantôt le délai de l’opération, tantôt les conditions, les modalités qui entourent l’opération, et d’inventer toute sorte de récriminations contre le fichier électoral qui serait truffé de millions de personnes étrangères, décédées ou des centaines d’individus ayant la même mère, des milliers de centenaires, etc ».
Il poursuit pour dire que l’opposition évoque un « concert de griefs et de récriminations qui en réalité, traduisent de façon tangible un état émotionnel, un état d’esprit », soutenant que le manque de sérénité de l’opposition se transforme en fantasmes, car elle crie le plus fort possible pour dénoncer des fraudes imaginaires que la Commission Electorale Indépendante (CEI) ou le pouvoir s’apprêterait à organiser et pourtant, « les choses sont aussi claires que simples ».
Pour lui, la révision de la liste électorale est une opération qui se déroule en toute transparence. Tous les partis politiques reçoivent le fichier électoral et sont invités à présenter toutes anomalies qu’ils auraient pu déceler dans leur travail de vérification et de contrôle à la Commission Electorale Indépendante, de sorte à permettre à cette institution de les vérifier et de procéder à leur rectification ».
« Au lieu de cette démarche simple, on se perd en conjectures, on s’étale dans la presse, mais jamais on ne s’oriente devant la Commission électorale pour avancer les preuves des prétendues allégations. Voilà en réalité ce qui se passe », a-t-il renchéri à ce sujet.
DNG