Monsieur le Procureur,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
C’est avec une profonde indignation que je vous adresse cette lettre concernant l’incident survenu le 28 décembre 2024, lors du Mother Africa Festival à Abidjan, à 21h. Cet événement censé célébrer les valeurs culturelles africaines, a été marqué par un acte indécent perpétré par M. Stéphane SACRÉ, alias « L’Excès ».
Circonstances des faits :
Lors de sa prestation, M. Stéphane Sacré est monté sur scène vêtu d’un habit entièrement transparent, laissant apparaître son corps de manière quasi nue. Seul un caleçon moulant cachait partiellement ses parties intimes, dont les formes étaient visibles, provoquant un choc général.
Ces images, relayées massivement sur les réseaux sociaux, ont choqué l’ensemble des Ivoiriens, exposant un contenu inapproprié à un large public, y compris des mineurs. Ce comportement, en totale contradiction avec les valeurs de la Côte d’Ivoire, porte atteinte à la décence et à la dignité de notre communauté.
Fondements juridiques :
Les actes posés par M. Stéphane SACRÉ contreviennent aux dispositions du Code pénal ivoirien, notamment :
Article 416 : Réprimant les outrages publics à la pudeur.
Article 417 : Sanctionnant les actes contraires aux bonnes mœurs dans les lieux publics et diffusés sur les médias sociaux.
Ces articles existent pour protéger notre société contre de telles dérives et garantir le respect des normes morales dans l’espace public.
Un appel à une action urgente :
Monsieur le Procureur, Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement, nous sollicitons :
1. L’ouverture d’une enquête et l’engagement de poursuites judiciaires contre M. Stéphane Sacré pour atteinte à la pudeur.
2. La mise en place de mesures strictes pour que les événements culturels en Côte d’Ivoire respectent les sensibilités et valeurs de notre société.
Précision importante :
Cette démarche n’a aucune connotation politique. Elle traduit la volonté d’une société ivoirienne unie dans la défense de ses valeurs morales et culturelles, pour protéger l’avenir de ses enfants et l’image de la nation.
Monsieur le Procureur, Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement, il est impératif d’agir rapidement et fermement pour prévenir la répétition de tels incidents et restaurer la dignité de notre espace public.
Dans l’attente de mesures concrètes, je vous prie d’agréer l’expression de ma considération respectueuse.
Dr Osman CHERIF
Citoyen Ivoirien