Sénat ivoirien: La 2 ème session couplée au colloque des Sénats d’Afrique s’ouvre avec 4 projets de loi sur la table de l’institution

La deuxième session ordinaire du Sénat ivoirien s’est ouverte ce jeudi 10 octobre 2024 à Yamoussoukro avec 4 projets de loi enregistrés sur la table de l’institution à examiner, une semaine après celle de l’Assemblée nationale conformément à la constitution ivoirienne. Cette ouverture a été couplée au colloque des Sénats d’Afrique.

Selon la Présidente du Sénat ivoirien, Mme Kandia Camara, cette session ordinaire s’annonce particulièrement active. Au titre de sa mise en œuvre, outre les différents projets de lois de finances, ils aurons à examiner dans les prochaines semaines quatre
projets de loi déjà enregistrés, notamment ceux ayant trait aux codes de déontologie de la profession infirmière et des professions de sage-femme et de maïeuticien.

Au titre de la représentation des Ivoiriens établis hors de Côte d’Ivoire, Mme Kandia Camara a rappelé l’organisation du Forum de la Diaspora, qui se tiendra du 12 au 14 novembre 2024. Ce forum, qui réunira près de 200 participants, sera l’occasion de réfléchir sur toutes les questions en lien avec l’apport de la Diaspora aux plans économique et social.

Cette deuxième session ordinaire du Sénat ivoirien s’ouvre simultanément avec le colloque des Sénats d’Afrique. Pour Mme Kandia c’est un honneur pour son pays de recevoir ces pays, à l’occasion de ce colloque qui s’ouvre ce même jour, notamment le Congo, dela Namibie, de Madagascar, du Gabon, du Zimbabwé, du Burundi, du Cameroun, de la Guinée Equatoriale, de l’Algérie, du Libéria et de la France.

Outre, les tâches pour le sénat, Mme Kandia Camara a également évoqué l’actualité en Côte d’Ivoire au moment où s’ouvre cette deuxième session marquée par la crise en milieu universitaire avec l’assassinat de deux étudiants dans laquelle est impliquée le Secrétaire Général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) Kambou Sié, actuellement sous mandat de dépôt.

Pour Mme la présidente du Sénat, la jeunesse ivoirienne représente plus de 75% de la population totale de notre pays. Elle demeure, par conséquent, l’un des atouts majeurs, le fer de lance de son développement, déplorant la violence en milieu universitaire qui occasionne parfois des pertes en vies humaines.

« Nos universités doivent demeurer un espace de paix et de sécurité, condition sine qua non d’un apprentissage optimal et d’une formation de qualité des cadres de demain », a-t-elle dit, encourageant le Gouvernement à prendre les dispositions idoines pour maintenir les conditions propices aux études en milieu universitaire et scolaire.

DNG