Le lundi 23 décembre dernier, alors que l’affaire est pendante devant les tribunaux, le média français Africa intelligence a cru bon de faire paraître un article tout aussi incompréhensible que pernicieux à l’effet de s’attaquer aux autorités ivoiriennes par le biais d’un titre assez racoleur : »l’affaire de corruption qui fait trembler le régime d’Abidjan’’. Rien que ça !
Cet article aux allures de ‘’thriller’’ qui incrimine les ministres Téné Birahima Ouattara et Amédée Kouakou et le PDG de Porteo BTP dans ‘’une affaire de corruption et de blanchiment de capitaux’’, n’a montré aucune preuve établie de cette corruption. Le ou les auteurs se contentant d’affirmer que ce chef d’entreprise a prêté son avion au premier cité et logé le fils du second dans l’un de ses appartement à Paris.
Dans cette dynamique, l’article laisse entendre que des marchés auraient été octroyés au chef d’entreprise susnommé sans donner de pistes ou des preuves de corruption. A la vérité, tout est fait et écrit pour culpabiliser ou jeter aux chiens, d’honnêtes citoyens sur la base de faits non établis. Pour ce qui concerne le fils du ministre cité, il s’agit d’un simple studio loué à Paris par le PDG de Porteo BTP.
Le bénéficiaire en avait fait la demande à l’homme d’affaires dans le cadre de ses études dans la capitale française. Selon les proches du PDG, l’homme n’est pas à son premier geste de solidarité puisqu’il est connu pour sa générosité et le sens du partage qui le caractérisent.
Par ailleurs, l’entreprise Porteo BTP ne travaille pas seulement en Côte d’Ivoire. Elle rayonne à travers le continent africain où elle opère depuis plus de 10 ans et est le maitre d’œuvre, entre autres réalisations aussi prestigieuses que structurantes, du grand marché de Lomé, du palais présidentiel du Togo.
Tout comme elle a construit quelques 225 km de route au Bénin, avec en toile de fond des infrastructures d’envergure en zone industrielle de Gblo Djigbé. À cela, s’ajoutent les routes de Yamoussoukro jusqu’à Daloa pour 69 milliards FCFA et d’autres grandes œuvres qui lui ont été confiées en raison de son expertise et de la qualité du travail effectué par cette entreprise qui s’est bonifiée au fil des ans.
Cette fulgurante ascension ne plait sans doute pas aux nouveaux maîtres de l’économie mondiale. Autrement, comment peut-on parler de blanchiment de capitaux avec une entreprise en plein essor qui a des marchés un peu partout, au Bénin, au Togo, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et on en passe ? Bizarre, non ? Aux dernières nouvelles, l’entreprise vient d’obtenir un marché au Gabon par appel d’offres.
Pour de plusieurs centaines de milliards. Corruption encore? Blanchiment encore? Quelle méchanceté ! La France et ses soutiens auraient-ils agi ainsi si le PDG était français? Rien n’est moins sûr! Visiblement, on est face à une cabale contre un opérateur économique qui veut se mettre au service de son pays, la Côte d’Ivoire. Et pour susciter l’intérêt du lecteur, on cite les noms de quelques ministres pour faire ‘’couleur locale’’ et abuser des lecteurs.
Junior Ouattara